Bonjour mes bons amis,

Je sors enfin de cette vilaine grippe/bronchite qui m’a cloué au lit au cours des deux dernières semaines. « Pas facile, chef » comme dirait mon bon ami le Baron!

Nous sommes présentement à 30,000 pieds d’altitude en route vers Atlanta et les moteurs de notre Airbus 320 ronronnent comme mon gros minou Caramel quand on lui flatte les bajoues. La quiétude est aussi palpable chez les joueurs du Canadien ainsi que chez le personnel d’entraîneurs à bord de cette première longue envolée de la saison. J’ai bien dit « quiétude » et non « pavoisement » car personne n’agit comme s’il y avait lieu d’être complaisant. Au contraire.

Mais la victoire contre les Kings s’est avérée une belle source de sérénité pour tous. Jacques Martin avait mis au défi ses meilleurs joueurs de rebondir après le relâchement de lundi dernier à Philadelphie et il a obtenu pleine satisfaction. De l’aveu même de l’entraîneur, son équipe a disputé l’un de ses meilleurs matchs « à l’intérieur du système » qu’il préconise, un système qui repose sur le jeu collectif dans les trois zones, sur les batailles individuelles et sur la prise de décision judicieuse quand l’adversaire contrôle la rondelle.

« Quand nous jouons comme cela, nous formons une très bonne équipe » a-t-il lancé après le match de mercredi. « Et cette année, tout cela prend forme beaucoup plus rapidement que l’an passé ». Bref, au quart de la saison, en ajoutant à l’équation l’éclosion d’un gardien au talent remarquable, il y a matière à satisfaction chez le Canadien. Il reste encore beaucoup, beaucoup de hockey à jouer d’ici le printemps, mais au moins, la table est mise, comme dirait l’autre!