Qu'est-ce que les Sénateurs d'Ottawa ont à vendre?
Sénateurs d'Ottawa lundi, 2 févr. 2015. 16:43 dimanche, 15 déc. 2024. 00:37C’est un secret de polichinelle et il ne faut pas être devin pour savoir que les Sénateurs d’Ottawa se positionneront du côté des équipes vendeuses au cours des prochaines semaines. Une situation rendue inévitable en raison de l’écart qui les sépare des équipes du haut de classement.
La question demeure tout de même entière : qu’ont-ils à vendre d’ici le 2 mars prochain? Cela représente l’opinion et le questionnement de plusieurs organisations de la Ligue nationale de hockey après consultation dans les dernières semaines.
Pas nécessairement au niveau de la qualité de certains des joueurs des Sens, qui pourraient ajouter une certaine profondeur aux formations aspirantes intéressées, mais bel et bien par rapport à la situation contractuelle de ceux-ci.
L’expression « joueur de location » n’arrime tout simplement pas dans le contexte actuel des Sénateurs d’Ottawa et ne colle pas dans les dossiers des Phillips, Neil, Legwand et Michalek.
Il s’agit là de quatre joueurs moins attrayants, car ils sont liés contractuellement pour un minimum d’une autre année, à l’exception de Michalek qui l’est pour deux. En bout de ligne, ça représente un obstacle majeur pour le directeur général Bryan Murray et ses intentions de se départir de certains actifs.
Des contrats qui aujourd’hui viennent en quelque sorte hanter et limiter considérablement la flexibilité du directeur général, qui croyait bien à l’époque que c’était la meilleure chose à faire du côté organisationnel.
En contrepartie, en raison du surplus de joueurs dans la brigade défensive depuis le retour de Mark Borowiecki, il semble de plus en plus inévitable qu’il y aura du mouvement de personnel dans un avenir plus que rapproché.
C’est une des raisons pour laquelle le nom du jeune Patrick Wiercioch circule de plus en plus dans le milieu comme celui qui pourrait être appelé à changer d’adresse, si intérêt il y a. Un changement qui pourrait être salutaire à celui-ci et qui pourrait lui permettre de repartir sur de nouvelles bases.
Wiercioch est, de par son profil, un défenseur à caractère un peu plus offensif et pourrait peut-être intéresser certaines formations, dépendamment du prix exigé pour l’acquisition de ses services.
Des pourparlers dans les dossiers de Marc Methot et Mike Hoffman!
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Sans surprise, il a été permis d’apprendre que des pourparlers préliminaires ont été entrepris avec la firme Octogon (Mike Liut) représentant les intérêts de Marc Methot et de Mike Hoffman au cours de la dernière semaine.
Dans le cas de Methot, voulant éviter la place publique dans le jeu des négociations, ce qui n’avait pas été nécessairement le cas l’été dernier, on nous apprenait cette semaine que la durée du contrat serait à la base l’enjeu primaire dans les discussions en raison du facteur âge de celui-ci.
Du point de vue monétaire, l’écart semble toujours se situé entre 300 et 350 milles dollars par saison selon les demandes du clan Methot, ce qui n’est pas nécessairement l’obstacle qui pourrait empêcher les deux parties de mettre un peu d’eau dans leur vin dans un sprint final de négociation d’ici le 2 mars prochain.
Pour Hoffman, qui aura droit à l’arbitrage à la fin de la présente saison en raison de son historique, même s’il n’y a pas nécessairement état d’urgence, tout porte à croire que selon la durée du contrat celui-ci pourrait exiger entre 2,5 à 3,0 millions de dollars par saison pour demeurer avec les Sénateurs.
Pour Hoffman, il s’agit certainement d’un dossier qui pourrait connaître son dénouement à l’approche de l’audience l’été prochain.
À la Ligue nationale de s’adapter!
À peine de retour de la pause de la fin de semaine des étoiles dans la Ligue nationale de hockey, il est un peu spécial de constater que tout semble être déjà réglé concernant les équipes qui participeront à la danse du printemps dans l’Association Est.
J’en conviens que statistiquement non, mais dans la logique, fort possiblement que oui. Seuls les Panthers de la Floride pourraient peut-être fausser la donne d’ici la fin du calendrier régulier, et encore là, c’est sous toute réserve.
Il est assez surprenant de voir que les Bruins de Boston et les Capitals de Washington, à titre de meilleurs deuxièmes, pourraient récolter de 98 à 100 points s’ils maintiennent le rythme d’ici la fin de la saison régulière.
Il est dommage de voir que le modèle d’affaires du circuit Bettman ne s’est pas ajusté au fil des années, surtout dans un circuit aussi compétitif où le mot parité prend tout son sens.
Le simple fait de constater qu’encore une fois certaines équipes avec un dossier potentiel de 92 à 94 points et d’une fiche de dix victoires au-dessus de la barre des .500 pourraient être exclues des présentes séries explique assez bien la réflexion qui s’impose.
Malgré le fait qu’il y a débalancement au niveau des associations, 16 dans l’Est et 14 dans l’Ouest, cela ne peut empêcher de revoir la possibilité de rajouter des formations participant aux séries.
Parmi les solutions qui pourraient être envisagées, l’option de rajouter deux autres formations par association et de les faire évoluer dans une série trois de cinq entre les équipes de 7e et 10e position serait déjà une avancée positive pour le circuit Bettman.
Ce genre de formule pourrait encore plus rehausser l’importance de finir dans les trois premières positions de chacune des divisions. C’est un type de formule qui ne forcerait pas nécessairement le prolongement d’une saison qui s’étire déjà assez loin, mais qui pourrait comme piste de solutions réduire le calendrier préparatoire, question de faire place à ce nouveau fonctionnement.
Des solutions, il y en a, il reste juste à savoir à quel point la volonté de les appliquer est là pour le bien des franchises déjà en place, mais également pour les équipes qui risquent de se greffer au cours des prochaines années, question de maintenir le plus longtemps possible l’intérêt des différents marchés de la Ligue nationale.
Juste le fait d’augmenter le nombre d’équipes en séries éliminatoires contribuerait largement aux revenus de la ligue qui, elle, aura encore une fois un défi de taille dans un avenir plus que rapproché en raison de la baisse de valeur du dollar canadien, qui actuellement oscille en dessous de la barre des 80 sous.