Voilà un phénomène étrange: toutes les équipes puissantes au tournoi olympique de hockey ont connu des difficultés à leur deuxième match. Inutile, je pense, de revenir sur le duel enlevant entre le Canada et la Suisse jeudi. Mais ce jour-là, il y eut aussi la victoire de la Slovaquie contre la Russie et la performance ordinaire des États-Unis contre la Norvège. Aujourd‘hui, le Bélarus a donné le frousse à la Suède, tandis que la Lettonie a donné du fil à retordre à la Répubique Tchèque.

Mon collègue Benoit Brunet, qui a joué pendant des années dans la LNH, n‘est pas étonné de cette situation. Pour lui, il s‘agit d‘un relâchement normal qui suit la formidable poussée d‘adrénaline du premier match. Si on considère en plus le fait qu‘il n‘existe pas beaucoup de cohésion au sein de ces équipes bâties uniquement pour le tournoi oympique, on comprend encore mieux le phénomène de relâchement observé depuis 24 heures.

C‘est dimanche que les puissances mondiales vont s‘affronter entre elles dans le dernier segment de la ronde préliminaire. À l‘enjeu, il y aura bien sûr le laissez-passer pour les quart-de-finales, un petit cadeau fort important dans le contexte décisif que prend le tournoi olympique à compter de ce moment. Mais il y a aussi l‘aspect psychologique qui entre en ligne de compte. Et la fierté aussi. Personne ne voudra baisser les bras devant l‘adversaire lors de ces derniers matchs.

Canada-États-Unis, Suède-Finlande, Russie-Répubique Tchèque…

Vivement dimanche!