Tandis que la COVID-19 bouleverse de jour en jour les plans des dirigeants de la LNH et le calendrier de sa saison, les choses semblent très bonnes que le Championnat mondial de hockey junior puisse être présenté comme prévu en Alberta.

Tout indique cependant qu’ÉCJ devra se contenter d’un seul match préparatoire avant d’entamer la compétition, jeudi soir contre la Russie, à Edmonton (19 h, RDS).

Une situation qui n’enchante pas nécessairement l’attaquant québécois Mavrik Bourque, qui est de retour sur la plus grande scène du hockey junior international pour la deuxième année de suite. Ce dernier s'est confié à Stéphane Leroux dans le cadre d'une entrevue au balado Sur la glace.

Les joueurs d’ÉCJ ont notamment dû se soumettre à une période de 48 heures d’isolement au cours des derniers jours. Les membres de l’équipe n’avaient pas le droit de quitter leur chambre d’hôtel, et leurs repas leur étaient livrés directement à leur porte.

Bourque essaie malgré tout de retirer le maximum d’une situation qui n’est pas idéale. Après tout, il a connu encore pire à pareille date l’an dernier.

« C’était beaucoup moins pire que l’an dernier. En 2020, la quarantaine avait été de 14 jours; c’était quelque chose. La première journée, je le prenais comme un congé donné par les entraîneurs. Mais la deuxième, j’avoue que je tournais en rond. Après 48 h, il était déjà temps que l’on puisse sortir. (…) Au moins cette année, ma fenêtre de chambre s’ouvrait! »

« Qu’on le veuille ou non, c’est dans les matchs qu’on en apprend sur une équipe. C’est là que tu peux évaluer une équipe. On aurait facilement pu avoir des choses à corriger avant le tournoi. Mais avec les entraînements, on réussit à peaufiner plusieurs choses. D’ailleurs, on a disputé un scrimmage aujourd’hui. On investit notre temps aux bonnes places, mais c’est sûr qu’on aurait aimé jouer devant une salle comble (dimanche) », a-t-il concédé.

« On ne sait pas ce qui va arriver demain, ça bouge tellement vite. En même temps, on est à Banff, on s’amuse, on pratique à tous les jours et on s’améliore chaque jour. On pense à nos propres choses et ça va bien », a relativisé Bourque.

Bourque s’est entraîné régulièrement aux côtés de son coéquipier des Cataractes de Shawinigan et bon ami, Xavier Bourgault. Il admet qu’il y a de fortes chances que l’entraîneur-chef Dave Cameron se tourne vers cette combinaison pour débuter le tournoi.

« À date, on s’est exercé beaucoup ensemble. On arrive à se trouver sur la glace et on espère que ça continue de ce côté », a souligné celui qui a obtenu du temps de jeu au sein de l’avantage numérique lors des activités intra-équipe.

« On veut tous jouer sur l’avantage numérique. C’est quelque chose qui me plaît et je vais faire mon possible. »

Après que l’or lui ait échappé l’an dernier, Bourque tentera évidemment de grimper sur la plus haute marche du podium. Il estime que cette édition d’ÉCJ est très bien équilibrée.

« Comme chaque année, la profondeur est excellente. La rapidité est une de nos forces aussi. Chacun apporte aussi beaucoup d’énergie, c’est le fun de voir ça. »