(RDS) - L'attaquant de l'Avalanche du Colorado, Alex Tanguay se retrouve parmi les meilleurs marqueurs de son équipe et ce à sa deuxième année seulement dans la Ligue nationale de hockey. Tanguay a dépassé sa production offensive de la saison dernière qui était de 51 points. Il a déjà franchi le cap des 20 buts. Mais au-delà des statistiques, le développement de l'athlète québécois est très rapide, voir même inespéré.

"Ce n'est pas vraiment l'objectif d'avoir des points. L'objectif premier est de s'améliorer. Avec l'équipe qu'on a Denver, on veut bien jouer en séries. On sait tous pourquoi Raymond Bourque est revenu. Il y a encore plusieurs joueurs qui n'ont pas gagné la Coupe Stanley, alors c'est notre but ultime", a souligné Tanguay.

Le numéro 40 a certes le mérite d'avoir percé l'alignement de l'Avalanche, mais en revanche il est bien entouré.

"C'est l'encadrement parfait. Je suis arrivé avec des joueurs de qualité. J'apprends beaucoup avec Joe Sakic et Peter Forsberg. J'avais aussi devant moi deux beaux exemples avec des recrues comme Milan Hedjuk et Chris Drury. De voir leur progression, et aussi de la façon dont ils travaillent, ça force un jeune comme moi à travailler très fort", a indiqué l'ancien des Mooseheads d'Halifax.

Alex Tanguay a été repêché par l'Avalanche au 12e rang lors du repêchage de 1998, soit la même année que Vincent Lecavalier, Simon Gagné et Éric Chouinard.

"Je ne sais pas s'il y a une compétition pour être le meilleur, mais c'est intéressant de voir des Québécois réussir. Nous avons joué contre Vincent Lecavalier cette saison et il a été excellent. Simon, on sait tous ce qu'il fait et Éric Chouinard ce sera la première fois que je vais jouer contre lui", a expliqué le jeune attaquant.

Alex Tanguay l'a répété haut et fort, il était un partisan des Nordiques et en 1993, il n'était pas très entiché de voir le Canadien et Patrick Roy éliminés son équipe préférée.

"On en parle à l'occasion, justement dans l'autobus aujourd'hui, nous en avons parlé de cette série de 1993 avec Patrick. C'est le fun d'avoir la version d'un joueur de l'autre club, surtout pour un partisan des Nordiques comme moi. Je ne mentirais pas. À l'époque, je n'étais pas le plus grand fan de Patrick. Aujourd'hui, cela a bien changé. Il a été très gentil avec moi de la façon dont sa famille m'a accueilli la saison dernière. D'apprendre avec l'un des meilleurs au monde, c'est extraordinaire", a déclaré Tanguay.

Cette année, le jeune homme vole de ses propres ailes et ses performances parlent d'elles-mêmes.