Le Rocket de Laval (19-19-7) profite présentement de la pause du Match des étoiles pour recharger ses batteries, lui qui renouera avec l’action vendredi, à Toronto. Ce sera alors le premier match d’un important programme double face aux Marlies, qui le devancent de cinq points pour la dernière place donnant accès aux séries dans la division Nord de la Ligue américaine.

 

Voici le bulletin des joueurs pour la tranche des matchs 31 à 45, où le Rocket a connu ses meilleurs moments de la saison, avec un dossier de 7-5-3.

 

Joueurs du Rocket présentement avec le Canadien (3)

 

Kenny Agostino (AG), Michael Chaput (C) et Brett Kulak (D)

 

Meilleures options de rappel

 

Attaquant : Byron Froese (C)

Défenseur : Xavier Ouellet

 

*Les joueurs sont classés selon leur production de points

 

Attaquants

 

Alex Belzile, AD, 45 matchs, 10 buts, 25 passes, 35 points et -4

 

Seul représentant du Rocket au Match des étoiles de la Ligue américaine, où il a aidé la division Nord à triompher, Belzile vient de traverser sa séquence la plus productive de la saison, avec 13 points (5-8) en 15 matchs. Le trio Audette-Evans-Belzile est dominant depuis Noël.

 

Byron Froese, C, 43-14-15-29 et +5

Depuis la blessure de Michael McCarron (1er janvier), Froese est de retour à sa position naturelle de joueur de centre et, coïncidence ou pas, sa production a augmenté à 10 points (4-5) à ses 13 derniers matchs. Il a connu de bons moments en compagnie de Nikita Jevpalovs et d’Antoine Waked avant que ce dernier ne se blesse, le 25 janvier à Lehigh Valley.

 

Daniel Audette, C, 40-8-19-27 et +3

 

Dans la dernière quinzaine de matchs, Audette est passé du septième rang des marqueurs du Rocket au troisième, grâce à 17 points (6-11) en 15 matchs. Sa vitesse et sa créativité avec la rondelle donnent du trouble aux défenseurs adverses. Il joue présentement le meilleur hockey de sa carrière professionnelle, rien de moins.

 

Jake Evans, C, 41-10-16-26 et 0

 

Evans a raté les quatre derniers matchs du Rocket après avoir été frappé solidement par-derrière dans la bande, le 18 janvier, contre Cleveland. Dommage pour lui, car il était dominant au centre d’Audette et de Belzile. Auteur de 9 points (2-7) à ses 11 dernières rencontres, Evans devrait être de retour à son poste vendredi.

 

Michael McCarron, C, 32-7-14-21 et 0

 

McCarron a raté les 11 derniers matchs du Rocket après s’être blessé lors d’un entraînement, le 1er janvier. On a demandé l’avis d’un deuxième médecin dans son cas, si bien que jusqu’ici, on sait seulement qu’il est « blessé au haut du corps pour une durée indéterminée ». Rappelons cependant qu’il a été blessé au dos plus tôt cette saison.

 

Alexandre Alain, C, 44-6-11-17 et -3

 

Alain vient de conclure cette dernière quinzaine sur le quatrième trio, à la droite de Hayden Verbeek et d’Alex Kile/Michael Pezzetta. La recrue continue néanmoins à obtenir du temps de jeu en avantage numérique, où son tir sur réception est utile. Alain n’a que 4 points (2-2) depuis 15 matchs.

 

Lukas Vejdemo, C, 43-6-10-16 et +4

 

Vejdemo, une recrue, a passé la majorité de la saison au centre du troisième trio, étant récemment utilisé avec Hunter Shinkaruk et Alexandre Grenier. Doté d’un bon sens de l’anticipation et intelligent avec son bâton, ce bon patineur constitue une force défensivement.

 

Nikita Jevpalovs, AD, 44-9-5-14 et +1

 

Généralement utilisé sur le deuxième trio, Jevpalovs revendique 6 points (3-3) à ses 15 derniers matchs, soit sa meilleure tranche de calendrier de la saison. Joël Bouchard lui confie souvent des missions défensives importantes et le Letton répond à l’appel.

 

Alexandre Grenier, AD, 43-8-6-14 et -6

 

Grenier est revenu en force après Noël, avec trois buts à ses six premiers matchs. On le voyait également plus impliqué sur la patinoire, plus rapide même. Mais un mauvais programme double à Winnipeg, les 10 et 12 janvier, a freiné ses ardeurs. On semble se répéter, mais il a le talent pour faire mieux.

 

Hunter Shinkaruk, AG, 38-5-5-10 et +4

 

Une blessure à l’entraînement subie le 2 janvier a fait rater cinq matchs à Shinkaruk. Mais son absence n’a pas changé grand-chose, puisque Michael Pezzetta et Alex Kile sont capables d’apporter autant sinon plus que lui. À sa dernière année de contrat, Shinkaruk n’a que 2 points (2-0) depuis 10 matchs.

 

Antoine Waked, AD, 19-2-3-5 et +2

 

Une blessure n’est jamais la bienvenue. Mais ça ne saurait être plus vrai pour Waked, tombé au combat à Lehigh Valley, le 25 janvier. Le lendemain, il peinait à bouger son bras gauche. Ça ne regarde pas bien. Waked jouait finalement avec confiance, dérangeant l’adversaire physiquement et mentalement comme jamais. En plus, il venait de récolter 5 points (2-3) en 10 matchs.

 

Phélix Martineau, C, 19-0-4-4 et 0

 

Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. La blessure de McCarron a donné une opportunité à Martineau, et il l’a saisie. La recrue québécoise a participé à 14 des 15 derniers matchs du Rocket, récoltant trois passes. Son énergie, sa vitesse et son intelligence sont utiles.

 

Michael Pezzetta, AG, 24-2-0-2 et -3

 

Évidemment, tu ne peux pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Pezzetta frappe comme aucun autre attaquant du Rocket, mais son énergie est parfois mal canalisée et le mène directement au cachot. Il devra être plus discipliné pour garder sa place sur le quatrième trio.

 

Alex Kile, AG, 5-0-1-1 et -1

 

On a récemment accordé un contrat d’essai professionnel (PTO) à Kile et on lui a fait jouer son premier match le 12 janvier, au Manitoba. Depuis, l’ancien capitaine de l’Université Michigan a enfilé un but. Après de courts séjours à Utica et à Hartford, il tente de faire sa place dans la LAH.

 

Hayden Verbeek, C, 21-0-1-1 et -2

 

Comme dans le cas de Martineau, le premier but de Verbeek dans la Ligue américaine ne saurait tarder, lui qui a récemment obtenu plusieurs bonnes occasions de marquer. L’un des trois plus rapides attaquants du Rocket, Verbeek devra apprendre à lever sa tête pour repérer davantage ses coéquipiers.

 

Défenseurs

 

Xavier Ouellet, 19-2-13-15 et 0

 

Blanchi à ses trois premiers matchs avec le Rocket, Ouellet totalise 15 points en autant de matchs depuis, une production exceptionnelle pour un défenseur dans la Ligue américaine. En plus d’avoir relancé l’avantage numérique du Rocket, il est de la première paire en désavantage numérique, avec Maxim Lamarche. Appelez-le le général, le défenseur numéro un ou le quart-arrière, c’est comme vous voulez.

 

Maxim Lamarche, 43-1-13-14 et +6

 

Dans l’ombre, Lamarche continue de connaître une excellente saison. Récemment, il a surtout été employé sur le troisième duo, à la droite de David Sklenicka, et a poursuivi son bon travail en désavantage numérique. Joël Bouchard lui voue une confiance aveugle, et pour cause.

 

Cale Fleury, 29-4-7-11 et -7

 

 

Fleury vient de traverser sa première quinzaine de la saison sans blessure ni retrait de la formation, enregistrant  cinq points (2-3), mais aussi un différentiel de -7. Il a toutefois recommencé à jouer comme il en est capable lorsqu’on l’a placé à la droite de Ouellet. Oui, il est sur la première paire, à 20 ans.

 

David Sklenicka, 39-2-3-5 et +5

 

Dans les deux semaines qui ont suivi la pause des Fêtes, Sklenicka a assurément joué son meilleur hockey de la saison, tantôt avec Brett Lernout, tantôt avec Maxim Lamarche. Le Tchèque semble de plus en plus à l’aise sur la petite patinoire. Son synchronisme est meilleur sur ses mises en échec, tout comme sa prise de décision.

 

Brett Lernout, 44-2-2-4 et +7

 

Auteur du meilleur différentiel chez les défenseurs du Rocket (+7), Lernout joue depuis quelques matchs à la droite de David Schlemko. Il semble heureux « caché » derrière les Ouellet, Fleury et Schlemko. L’entraîneur des défenseurs, Daniel Jacob, est satisfait de Lernout et note que sa principale amélioration cette saison est le positionnement de son bâton.

 

David Schlemko, 5-1-3-4 et -3

 

On a vu le meilleur et le pire de Schlemko depuis son arrivée à Laval. Le meilleur, comme dans son match à Lehigh Valley où il a récolté une passe et cinq tirs, et le pire comme dans sa blessure à une main qui lui a fait rater trois matchs, ou encore cette bourde à Hershey qui a mené au troisième but des Bears, en désavantage numérique svp. S’il veut retourner dans la LNH un jour, Schlemko devra en donner davantage.

 

Karl Alzner, 11-1-1-2 et +3

 

Alzner n’a disputé que 2 des 15 derniers matchs du Rocket, lui qui a été rappelé à Montréal le 26 décembre. Lors de ces deux matchs, il a continué à se servir de son expérience et de son intelligence pour bien se positionner. S’il demeure avec le Rocket dans sa course aux séries, il lui sera fort utile dans le rôle de défenseur « shutdown ».

 

Adam Plant, 13-0-1-1 et -7

 

L’ancien défenseur de l’Université de Denver n’a disputé que 13 matchs jusqu’ici, dont 4 des 15 derniers. Septième défenseur de l’équipe, il a un coup de patin digne de la LAH, mais ses 170 lb lui nuisent en territoire défensif et il n’est pas vraiment doué offensivement.

 

Noah Juulsen, 3-0-0-0 et -1

 

Juulsen s’est blessé le 27 décembre (lors d’un match où il en a arraché pas à peu près!) et on ne l’a pas revu depuis. Sa situation est vraiment nébuleuse. Ron Fournier a récemment parlé en ondes d’une « blessure à un oeil qui pourrait même nuire à sa carrière ». Le Rocket, lui, parle officiellement d’une « blessure au haut du corps d’une durée indéterminée ». On a hâte d’en savoir davantage sur ce choix de premier tour en 2015.

 

NB : Le 28 janvier, le Canadien a placé Michal Moravcik au ballottage, afin de racheter son contrat et lui permettre de retourner jouer chez lui, en République tchèque. Le grand défenseur n’avait joué que 20 des 45 premiers matchs du Rocket et semblait toujours inconfortable sur la petite patinoire.

 

Gardiens

 

Charlie Lindgren, fiche de 8-11-3, moyenne de 2,71 et efficacité de ,888

 

Revenu au jeu le 10 janvier après une absence de six semaines, Lindgren n’a qu’une victoire en trois matchs depuis. S’il veut demeurer le numéro un du Rocket (ou encore devenir l’adjoint de Carey Price l’an prochain), il devra imiter Michael McNiven et Connor LaCouvee et coller des victoires. Lors de sept de ses huit derniers matchs, il a accordé au moins trois buts. C’est trop.

 

Michael McNiven, 6-5-2, 1 jeu blanc, 2,38 et ,907

 

Si le Rocket est présentement à cinq points des séries, il peut dire un gros merci à Michael McNiven, qui a profité de la blessure de Charlie Lindgren pour faire sa place au soleil. Avant de s’incliner samedi à Hershey, McNiven montrait un dossier de 5-0-2 avec une efficacité de ,944 à ses sept matchs précédents. Lindgren a intérêt à gagner, sans quoi Joël Bouchard n’hésitera pas à se tourner vers McNiven.

 

Connor LaCouvee, 4-0-1, 2,17 et ,921

 

Toujours invaincu en temps régulier en cinq matchs avec le Rocket, Connor LaCouvee est en train de se faire un nom dans la Ligue américaine. Si le Rocket le libère de son contrat d’essai professionnel (PTO), une autre équipe de la LAH lui fera signe, c’est certain. Le Rocket est bien au fait de ce risque et le retient, au cas où Lindgren se blesserait à nouveau.