Déterminée à créer l’égalité dans cette série, malgré un engagement et un effort plus soutenu et honnête lors de ce deuxième affrontement, la troupe de Dave Cameron a dû constater en bout de ligne un résultat final identique.

En plein scénario de chasse aux sorcières au cours des derniers jours, par rapport à l’état de santé de Mark Stone et de Max Pacorietty, c’est sans grande surprise que les deux joueurs ont effectué un retour au jeu pour leur formation respective.

Sans être pour autant à 100 % de sa pleine capacité, Stone a réussi tout de même à orchestrer deux belles pièces de jeu menant au but de Clarke MacArthur et Patrick Wiercioch.

Dans une perspective de vengeance à la suite du geste posé par P.K. Subban envers Mark Stone en lever de rideau, il n’a pas été surprenant de voir que ces deux formations se sont tout simplement concentrées sur l’élément le plus important de cette série, soit celui de remporter la partie. Un match de haute intensité, où l’implication physique était au rendez-vous de part et d’autre, et tout cela dans les règles de l’art.

Le syndrome de la deuxième période!

Pour une deuxième partie consécutive, les Sénateurs ont tout simplement trébuché face à leurs rivaux, et de façon assez impressionnante au cours de la deuxième période. 

Dominés 14-2 au chapitre des tirs au filet, ils ont été incapables de limiter les temps forts dans leur propre territoire, tout ça en raison de l’efficacité de l’échec avant déployé du côté de la Sainte-Flanelle.

Également, les difficultés rencontrées au niveau de certains petits détails dont la gestion de la rondelle en territoire central ont été un des plus grands talons d’Achille de la formation ottavienne.

Sans compter que le Canadien semble vouloir prendre un malin plaisir à utiliser en sa faveur la position des bancs lors des changements d’effectifs pendant cette période médiane.

Le fait d’avoir alloué six des sept buts du Canadien de cette série au cours du deuxième engagement prouve assez bien les difficultés rencontrées depuis le début de cette confrontation. Les ajustements devront être apportés le plus rapidement possible, avant qu’il ne soit trop tard.

Le fait d’avoir écopé autant de pénalités a été aussi un des facteurs qui a permis à la formation de Michel Therrien de prendre son envol et de se donner une certaine vitesse de croisière, qui n’a fait que compliquer davantage le travail des Sénateurs.

Un contexte peu habituel dans les dernières semaines, mais qui a forcé la main de l’entraîneur Cameron à surtaxer certains de ses éléments dans cette phase de jeu.

Craig AndersonPlace à Craig Anderson?

C’était un match sans lendemain pour Ottawa. Malgré le fait qu’Andrew Hammond n’a alloué que trois buts sur 42 tirs, dont une vingtaine considérés dangereux, en sa direction, sans lui manquer de respect, deux de ces filets l’ont carrément « transpercé » en raison de sa mauvaise gestion de la profondeur.

On peut également penser à un certain manque d’agressivité dans les déplacements du « Hamburglar ». L’inexpérience de celui-ci, dans un contexte aussi critique, ne pardonne tout simplement pas.

Contrairement à ce qu’il nous avait démontré au cours des deux derniers mois, la magie et le facteur chance semblent jouer de moins en moins en sa faveur depuis le début de cette présente série.

Il ne serait donc pas surprenant d’assister à l’entrée en scène du vétéran Craig Anderson, et cela pour différentes raisons.

ContentId(3.1130639):Rebondir à la maison
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Confrontés à une situation des plus précaires, les Sénateurs pourraient miser sur l’expérience du vétéran Anderson, qui représente une des dernières cartes dans le jeu de Dave Cameron. Ce changement pourrait peut-être, avec une certaine réserve, permettre à sa formation de retrouver le droit chemin.

Retour au CCT!

Les Sens seront de retour devant leurs partisans pour les parties numéro trois et quatre. C’est un endroit où ils ont compilé une fiche intéressante de 23-13-5 cette saison et ça devrait servir d’élément de motivation supplémentaire dans leur quête d’une première victoire.

La possibilité de se retrouver 0-3 pourrait représenter le début de la fin pour la formation de la capitale nationale.