OTTAWA – Les Sénateurs d’Ottawa ont tout fait pour vaincre le Canadien et ralentir ses rapides attaquants, les frappant et frappant encore de 61 mises en échec.

Ce ne fut toutefois pas suffisant pour la formation ontarienne, qui s’est inclinée en première période de prolongation sur le deuxième but du match de Dale Weise.

De quoi en frustrer plusieurs dans le vestiaire des Séateurs, qui feront face à l’élimination et à un balayage mercredi au Centre Canadian Tire.

« Nous avons connu une bonne première, mais nous avons eu un relâchement en deuxième. Même si nous sommes revenus en force troisième, cette défaite demeure frustrante », se désolait l’attaquant Kyle Turris au terme de la défaite des siens.

Disputant son premier match de la série et un premier depuis le 29 mars dernier, le gardien Craig Anderson a donné raison à son entraîneur-chef Dave Cameron, qui l’a préféré à la révélation Andrew Hammond.

Or, cela aussi, ce ne fut pas assez et le but victorieux de Dale Weise en est le cruel rappel.

« C'était un tir parfait. C'est une défaite qui est difficile à avaler », a calmement admis le portier des Sénateurs, qui a tout de même effectué 47 arrêts au fil de cette rencontre.

Les Sénateurs ont donc peu à se reprocher, si ce n’est que leur rendement lors de la période médiane.

« C’était sans aucun doute notre meilleur effort (depuis le début de la série), mais ça ne s’est pas transposé en deuxième période », a reconnu le robuste Mark Borowiecki.

« On a donné le ton au match en ^première période en leur prouvant qu’on voulait le match plus qu’eux, mais on n’a pas vraiment créé assez de chances de marquer pour mettre la rondelle derrière Price », analysait quant à lui le capitaine des Sénateurs Erik Karlsson.

« Il faut gagner le prochain match »

« Nous avons eu une excellente première période. Nous étions robustes, mais c'est difficile d'imposer notre rythme lorsque nous écopons de six pénalités », déplorait pour sa part l’entraîneur-chef Dave Cameron.

N’empêche, à la lumière de cette plus récente performance, les Sénateurs y croient encore, et ce même si le prochain match pourrait être le dernier d’une improbable participation aux séries.

« Rien n’est encore perdu et on croit encore en nos chances, insiste Karlsson. Même si on joue de mieux en mieux, on n’a pas encore gagné de match. C’est maintenant une question de vie ou de mort. »