OTTAWA - Dave Cameron a déjà travaillé auprès de jeunes qui cherchaient des repères. Il va maintenant oeuvrer auprès d'un club en dérive, qui a perdu cinq fois depuis six matchs.

Cameron, nommé entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa lundi, à la suite du congédiement de Paul MacLean, a comme défi de ramener le club dans la course aux séries.

Cameron a travaillé comme conseiller d'orientation dans une école secondaire, sur l'Île-du-Prince-Édouard, mais l'appel du hockey a été plus fort. Il a dirigé dans la LAH et la Ligue de l'Ontario, mais il a toujours aspiré à devenir un entraîneur-chef dans la Ligue nationale.

« Je le souhaitais depuis un bout de temps, mais je savais qu'il fallait être patient, a t-il dit. Vous avez probablement une seule vraie chance de faire une bonne impression et si vous n'êtes pas prêt, ça va probablement se terminer là pour vous. »

Il croit maintenant être prêt, justement.

« Chaque décision qui sera prise le sera avec les meilleurs intérêts de l'équipe à coeur, a dit Cameron. À tout moment les joueurs pourront venir me voir s'il y a un désaccord, et nous allons en parler. »

Cameron obtient sa première chance de mener une équipe de la LNH. L'homme de 56 ans reconnaît que ses sentiments ont été un peu partagés, car c'est un dénouement survenu au détriment d'un ami. Cameron travaillait comme adjoint de MacLean depuis quatre ans.

L'une des choses reprochées à MacLean a été un manque de communication, mais le principal intéressé a contesté cette version de l'histoire.

« Dans mon esprit, ma porte était toujours ouverte, a dit MacLean. La communication, ça va dans les deux sens. J'étais toujours prêt à écouter. L'écoute et la patience font partie de mes forces. Mais au bout du compte, nous n'avons pas gagné assez de matchs. »