Préconisant un style patient qui lui a bien servi lors du deuxième match à Pittsburgh ainsi que dans la série contre les Capitals, le Canadien a vu ses adversaires lui servir le même sort.

Les Penguins n'ont pas lancé aussi souvent, mais ont trouvé le moyen de tenir en échec les hommes de Jacques Martin, qui n'ont pas été en mesure de percer leur défensive.

"Je ne suis pas surpris du style de jeu qu'ils ont déployé, a analysé l'entraîneur Jacques Martin. Ce sont les champions de la coupe Stanley, ils savent comment gagner."

"C'était une partie d'échec des deux côtés, a affirmé Michael Cammalleri, qui a vu Marc-André Fleury réaliser un bel arrêt à ses dépens en fin de troisième période. Il a effectué un bon déplacement et s'est bien positionné pour stopper la rondelle."

Contrairement aux deux premières rencontres de la série où les Penguins ont dominé outrageusement la colonne des tirs au but, le Canadien a mieux protégé son gardien Jaroslav Halak.

"Parfois, tu te demandes comment tu as fait pour gagner et à d'autres occasions, c'est le scénario inverse qui se produit, a avoué Marc-André Bergeron qui faisait référence à la victoire du Canadien arrachée sur la patinoire adverse deux jours plus tôt. C'est une défaite plus amère puisque nous étions dans le match."

"Nous ne pouvons être découragés, l'effort était là, a tranché Hal Gill. Nous devons trouver le moyen de générer plus de chances de marquer pour les prochains matchs et ne pas tenter d'en faire trop."

Habituellement confronté à des attaques répétées depuis le début des séries, Halak n'a fait face qu'à 25 lancers dans le match, dont trois en première période.

"Je n'ai pas eu de difficulté à me concentrer, a déclaré Halak, qui n'a accordé qu'un but. Ce n'est pas facile de perdre de cette façon, on doit lancer plus souvent."