Skeleton : Reid et Hollingsworth à l'opposé
Skeleton jeudi, 13 févr. 2014. 05:12 samedi, 14 déc. 2024. 22:44KRASNAÏA POLIANA, Russie - La Canadienne Sarah Reid occupe le huitième rang et sa compatriote Mellisa Hollingsworth se retrouve au 16e rang après les deux premières descentes de la compétition de skeleton féminin aux Jeux olympiques de Sotchi.
Lizzy Yarnold se retrouve en tête à mi-chemin de la compétition, elle qui tente de devenir la deuxième Britannique à remporter cette épreuve. La Britannique Amy Williams avait triomphé en 2010 à Vancouver.
Yarnold a signé un chrono combiné d'une minute et 56,89 secondes, jeudi. L'Américaine Noelle Pikus-Pace suit au deuxième rang à 0,44 seconde de la tête.
La Russe Elena Nikitina se retrouve au troisième rang à 0,55 seconde de la Britannique.
«Je n'ai jamais été aussi rapide que lors de ces deux descentes, a déclaré Yarnold. On ne peut pas faire mieux.»
Reid, de Calgary, a complété ses deux descentes en 1:58,31 et elle accusera 1,42 seconde de retard sur le premier rang avant les deux dernières descentes, qui auront lieu vendredi.
«Vous ne commencez pas le deuxième jour de compétition avec tout le monde à égalité. J'ai un bon écart à rattraper, mais vous devez être constantes à travers les quatre descentes pour monter sur le podium», a noté Reid avant d'ajouter qu'elle croyait être à distance de frappe d'une médaille.
Hollingsworth, d'Eckville, en Alberta, se retrouve à 2,49 secondes de la tête après avoir signé un temps combiné de 1:59,38.
Hollingsworth avait remporté le bronze à Turin en 2006 et était favorite en 2010. Elle occupait le deuxième rang après la première descente, mais avait chuté au cinquième rang avant de quitter la piste en larmes.
Yarnold et Pikus-Pace ont remporté quatre épreuves de la Coupe du monde chacune cet hiver, alors que la troisième place de Nikitina représente une certaine surprise. La Russe a cependant passé la majorité de son temps à s'entraîner sur la piste de Sotchi et la stratégie pourrait très bien rapporter une médaille à son pays.
«Les Russes font très bien, a admis Pikus-Pace. Je savais qu'elles représenteraient une menace. Elles sont très compétitives.»