Ben voyons, faut pas faire cette tête-là. Comme “l‘Impact l‘a prouvé cette semaine”:http://www.rds.ca/vidéos/toronto-fc-0-impact-6–1.616220, les renversements de vapeur ne sont pas seulement matière à scénario de film, ils sont à placer dans le vaste domaine du possible. Encore faut-il croire en son équipe.

Parlons-en, justement, de cette équipe gagnante. Malgré la perte d'éléments importants avant le match retour Pisanu et Nesta étaient tombés au combat samedi contre le Fire ainsi que celles subies (Paponi, Arnaud et Bush!) durant les 90 minutes les plus productives de l'histoire du club à l'ère MLS, l'Impact affiche une belle mine de vainqueur. Et ça commence à sentir la coupe au Stade Saputo... Pas celle-là, l'autre coupe. Celle des Voyageurs, ce qui, avouons-le, n‘augure rien de bon au niveau de l‘odeur.

Après le feu d'artifice de mercredi, l'Impact entame donc un périple difficile avec des matchs à San Jose samedi et New York mercredi. Confronté à des adversaires nettement plus coriaces que les Torontois et vu le nombre croissant d'éclopés, il faut s'attendre à voir un alignement montréalais qui continue à tourner. Mais les Earthquakes ne sont pas sans connaître leurs propres pépins. Le grand Steven Lenhart, par exemple, ne sera pas en uniforme samedi en raison d'une suspension. Et Marco Schällibaum comptera sur le retour de Matteo Ferrari pour solidifier sa défense. Même si rien n'est prévu sur le thème à San Jose, on espère quand même que la force soit avec eux!

Di Vaio, un chez qui la force se manifeste drôlement ces temps-ci



Parlant d‘attentes, bien que toujours élevées, j‘ai l‘impression que la direction va moduler les siennes dans les circonstances et qu‘elle ne dirait pas non à quelques matchs nuls durant ce périple. Tant que le club fera bien à domicile, la pression que l‘on s‘impose sur la route sera moins importante. Comme les résultats à l‘étranger sont déjà supérieurs à ceux de l‘an dernier, tout ce qu‘on ira chercher relève quasiment du surplus – qui n‘est malheureusement pas budgétaire.

En ce qui concerne Schällibaum, ne vous laissez pas berner par le choix de système. Sur la route (et contre le TFC), qu‘on y aille avec le 4–1-4–1 ou le 4–4-2, la combinaison gagnante pour le Bleu-blanc-noir est de jouer les contre-attaques, quitte à défendre plus bas. D‘ailleurs, chaque but marqué contre Toronto est survenu à la suite d‘une relance rapide vers l‘avant après la récupération du ballon. On se souviendra que c‘est un peu comme ça que l‘Impact avait gagné ses matchs à Seattle et Portland plus tôt cette année. Peu importe qui domine en terme de possession et d‘occupation du territoire, l‘Impact n‘a de soucis que pour la marque au tableau indicateur.

Pirlo et la Coupe du monde

Ailleurs sur la planète foot, la star du calcio Andrea Pirlo annonçait jeudi qu'il mettrait un terme à sa carrière internationale après la Coupe du monde de 2014.

On nous signale en passant que le fabriquant de jeu n'aura que 35 ans au terme du mondial brésilien, ce qui ferait de lui une cible de choix pour le circuit Garber. Et quel club croyez-vous rêverait de l'engager pour rajeunir l'âge moyen de ses joueurs désignés? Si vous pensez à un club qui mène actuellement la ligue et qui compte déjà toute une filière transalpine, vous brûlez... Capisce Mais la saison est encore longue et promet plusieurs autres rebondissements bien avant que ne commence une éventuelle grande séduction auprès dudit Pirlo. À suivre.

_L'architetto_ un jour à Montréal, est-ce dans le domaine du possible?



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Allez, je dois vous quitter là-dessus. D'ailleurs, j'ai pratiquement déjà la tête ailleurs. La semaine prochaine, je vous donne des nouvelles d'un truc qui se passe sur le sable quelque part dans un pays chaud.