ROME, Italie - L'Atalanta Bergame, victorieuse 3-1 de la Fiorentina, et le Torino, qui a battu le Chievo Vérone 3-0, sont venus dimanche lors de la 26e journée se mêler à la course aux places européennes qui fait rage en championnat d'Italie.

Il y a quelques jours, en demi-finale aller de Coupe d'Italie, l'Atalanta et la Fiorentina s'étaient séparées sur un très spectaculaire match nul 3-3 et leur nouvel affrontement était très attendu.

Il n'a vraiment pas déçu avec un nouveau festival d'actions offensives, menées côté Atalanta par Ilicic et Gomez, tous les deux formidables dimanche, et pour la Fiorentina par Muriel et Chiesa.

Les Florentins (10e) ont rapidement ouvert le score par Muriel (2e) mais l'Atalanta n'a jamais cessé d'attaquer et en a été récompensée par trois buts.

Très ému lors de l'hommage rendu à Davide Astori, mort il y a un an presque jour pour jour, Ilicic a d'abord égalisé peu avant la demi-heure, puis Gomez (35e) et Gosens (59e) ont creusé l'écart.

Avec cette victoire, l'Atalanta se retrouve 7e, à six points seulement de l'Inter Milan, qui occupe la 4e place, la dernière qualificative pour la Ligue des champions. A minima, l'équipe de Gian Piero Gasperini est candidate à l'Europa League, mais elle peut encore croire à la C1.

Le constat est identique pour le Torino, moins brillant mais plus solide avec désormais six matches consécutifs sans but encaissé.

Grâce à leur victoire 3-0 face au Chievo, lanterne rouge, les coéquipiers de Sirigu s'installent à la 6e place, avec le même nombre de points que l'Atalanta.

La Juve tue le suspense

A supposer qu'il en soit resté un peu, la Juventus a cette fois probablement éliminé toute forme de suspense. Avec 16 longueurs d'avance et seulement 12 matches à jouer, on peine à imaginer le cataclysme qui pourrait empêcher les Turinois d'ajouter un nouveau scudetto à leur collection qui en compte déjà 34.

Mais la performance de la Juve n'a pas été totalement rassurante, à dix jours de son 8e de finale retour de Ligue des champions contre l'Atlético Madrid (défaite 2-0 à l'aller).

La première période a pourtant été totalement turinoise. Sur une grosse erreur du latéral français Malcuit, Cristiano Ronaldo est d'abord parti défier le gardien napolitain Meret, sorti à contre-temps et expulsé.

Sur le coup franc qui a suivi, Pjanic a marqué (28e), alors qu'Ospina, remplaçant de Meret, n'avait pas encore touché le ballon...

Emre Can a donné deux buts d'avance aux Bianconeri dix minutes plus tard (39e) et le match semblait plié.

Il ne l'était pas car, juste après la reprise, Pjanic a été expulsé pour un deuxième carton jaune (48e). Naples est alors enfin entré dans la partie et a vraiment secoué le leader, impuissant en deuxième période.

Callejon a ramené le score à 2-1 à la 61e minute et Naples aurait même pu égaliser sur un penalty concédé par Alex Sandro. Mais Insigne a frappé sur le poteau et la Juventus a gardé ses trois points. Le vainqueur de la Serie A ne fait plus de doutes, reste à fixer la date.

Quagliarella comme Ronaldo

Dans les autres matches de dimanche, on a noté la victoire 2-1 de la Sampdoria Gênes (9e) sur le terrain de la Spal, et surtout le nouveau doublé de Quagliarella.

A 36 ans, l'ancien international italien rejoint Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs avec 19 buts.

Pour la Spal, la défaite est amère. Un but lui a été annulé par la VAR pour un hors-jeu passif jugé au millimètre. Après cette décision, de nombreux tifosi du club ont quitté leur virage en criant "Honte ! Honte !". Et le match s'est terminé avec une tribune à moitié vide.