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Sans Martínez et Cóccaro, le CF Montréal se tourne vers sa profondeur

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Le match entre Orlando et le CF Montréal sera présenté sur RDS et RDS.ca, samedi soir à 19 h
Avant-match

 

MONTRÉAL – Seulement trois jours après le superbe gain contre le FC Cincinnati en lever de rideau à domicile, le CF Montréal a encaissé un dur coup avec la perte de Josef Martínez à l'entraînement. Elle s'ajoute à celle de Matias Cóccaro ce qui devra pousser la profondeur à s'exprimer.

 

Heureusement, dans le cas de Martínez, le pire semble avoir été évité.

 

« Il se sent déjà tellement mieux et il parle de quand il veut revenir. J'aimerais qu'on demeure prudents, qu'on ne panique pas et qu'on ne soit pas contents trop vite. On va essayer de rassembler le maximum d'informations médicales pour avoir un portrait clair de la blessure », a déclaré l'entraîneur Laurent Courtois.

 

« Il m'a déjà dit ‘Mister, je veux déjà revenir, je suis prêt' et je lui ai répondu ‘Calme-toi un peu' », a raconté Courtois qui n'avait pas le choix de porter une tuque avec le vent froid qui soufflait à l'entraînement vendredi.

 

Comme l'entraîneur le disait, l'équipe est encore, quelque peu, sous la réaction et l'émotion dans ce dossier.

 

« Quand Josef s'est blessé, tout le monde a pris un coup. Il a travaillé tellement dur et il était revenu à son meilleur niveau. On a tous eu peur. Là, il y a un peu trop d'euphorie et ça vient de lui, le premier, quand il pense revenir samedi. La clé, c'est de bien gérer le tout. C'était éprouvant sur le coup, mais dès le lendemain, tout le monde voulait aller de l'avant », a exposé Courtois à la veille de la visite d'Orlando au Stade Saputo.

 

Par contre, l'absence de Cóccaro devrait se chiffrer entre huit à dix semaines.

 

« Certains disent 10 semaines et lui m'a dit 2 semaines donc ce sera entre les deux. Mais on parle, plus sérieusement, de 8 à 10 semaines pour ne pas courir de risque médicalement », a précisé l'entraîneur qui ne serait pas surpris de le voir revenir avant cet échéancier.

 

Même si Cóccaro s'est blessé pendant la rencontre contre Cincinnati, le onze montréalais a été en mesure d'obtenir la victoire. Ça reviendra à la profondeur en attaque d'enchaîner avec un deuxième exposé convaincant devant la foule locale.

 

Le premier nom qui pourra démontrer sa pertinence, c'est Mason Toye. L'attaquant voudra retrouver son aplomb alors que sa confiance s'est effritée depuis ses beaux moments en 2021. Sunusi Ibrahim devrait également faire partie de l'équation et, avec le magnifique but qu'il a marqué contre Cincinnati, Ariel Lassiter ne sera pas gêné de s'aventurer offensivement. 

 

« Tu dois montrer tes ambitions tous les jours et pas uniquement en journée de match. Mais que tu joues cinq minutes ou une demie, c'est de voir comment tu vas réagir quand tu es sur le terrain. On aura une réponse à savoir si on a bien fait nos devoirs les semaines précédentes », a réagi l'entraîneur au sujet de la préparation avec les candidats de la relève.

 

En ce qui concerne les autres blessés, Courtois a hérité du mandat de préciser leur situation. Les attaquants Kwadwo Opoku et le Québécois Jules-Anthony Vilsaint ne seront pas de la formation samedi, mais leur retour est imminent. Il ne resterait qu'à les ramener au bon niveau physique.

 

Quant à Lassi Lappalainen, Courtois disait que « c'était bon signe de le voir s'entraîner aussi souvent ce qui augure bien. Et pour Dominic Iankov, il a vécu une petite rechute car l'entraîneur a « forcé un peu trop vite » avec lui. Il devrait retrouver son rythme sous peu.

 

Sous les contraintes des blessures en attaque, il fallait tenter de savoir de quelle manière Courtois allait ajuster son approche selon les athlètes qui seront titularisés.

 

« Franchement, c'est là où je dois un peu m'améliorer, mais j'ai du mal à changer. Chaque joueur a des spécificités, mais ça ne change pas les priorités de passes et de mouvements ou la connexion que je veux voir. Oui, un est plus à l'aise dans un département, mais tout le monde doit s'adapter à tout le monde », a admis Courtois.

 

« Nos gars ne craignent personne »

 

Pour la première fois de l'année, le CFM croisera le fer contre un adversaire qu'il a déjà affronté. Montréal avait lancé sa saison en s'octroyant un match nul, surprenant pour plusieurs, sur le terrain d'Orlando.

 

« C'est une équipe qui m'impressionne et que j'ai toujours suivi de près. Mais j'espère ne pas sembler trop arrogant ou humble, sauf que nos gars peuvent tout faire et ils ne craignent personne. Je m'attends à une prestation comme la semaine dernière, mais on aura une très belle équipe devant nous », a répondu Courtois.

 

« À quelque part, je crois qu'ils veulent un petit peu une revanche du match qu'il ne pensait peut-être pas qu'on offrirait un tel rendu. On n'a pas d'excuses, ils vont aller très dur contre nous », a-t-il poursuivi.

 

Pour l'emporter, Courtois anticipe un combat intéressant pour ne pas se faire aspirer dans un milieu de terrain congestionné par Orlando.  

 

« C'est de voir comment on peut les attirer dans des zones dans lesquelles on est en supériorité numérique. Ce sera un peu le jeu d'échec. Il y aura beaucoup d'intensité et de duels. Bref, ce sera un jeu d'échec, mais aussi la guerre », a-t-il décrit.