Comme diraient les cousins, ce week-end, ce sera vachement foot en tenant pour acquis que la fin de semaine commence vendredi aprèsmidi. Avec les derniers billets pour le Brésil à l'enjeu, il y en aura pour tous les goûts. Mais l'affiche qui vole la vedette est certainement le mano a mano entre Zlatan et Ronaldo. Ne manque plus qu'un octogone à Lisbonne pour ce que certains réduisent déjà à: Zlat Ron I. Estce un hasard si on a l‘impression que la FIFA prend allègrement des airs de UFC et ses combats?

Mais disons les choses telles qu‘elles sont, autant il sera regrettable de voir une de ces deux stars rater la Coupe du monde à la suite de cette lutte décisive, autant elle démontre le niveau réel de ces deux équipes nationales. Ni le Portugal, ni la Suède ne présente en ce moment les arguments pour faire figure de favori au Mondial brésilien.

Les belligérants en petite tenue, si ça sent pas le UFC ça!



Ceci étant dit, vous pourrez à tout loisir chercher des exemples dignes de ramener l'espoir en ces contrées qualifiées par la petite porte. Il y a quatre ans, l'Uruguay, qui semble y prendre habitude, avait dû passer par les barrages contre le Costa Rica pour accéder à la Coupe du monde. Ce qui ne l'avait pas empêché de finir troisième. Et l'Allemagne, en 2002, avait vaincu l'Ukraine à cette même étape afin d‘obtenir un précieux billet à une Coupe où elle finirait deuxième.

Or, avant de se mettre à rêver, il reste encore ces matchs à jouer. On sait déjà ce qui manquait à la Suède pour remporter l'Euro. Mais a-t-elle ce qu'il faut pour venir à bout de la Seleçao Et après tout ce branle-bas de combat, serait-ce si étonnant qu‘on assiste à un match sans K.-.O? Un grinçant 0 à 0?

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Pour sa part, l'Équipe de France cherchera à éviter les maux de tête en Ukraine avec un Hugo Lloris remis sur pieds devant les buts.

La défense de l'EDF n'ayant pas paru des plus étanches lors du dernier match face l'opposant à une ex-République soviétique, la Biélorussie en l'occurrence, il pourrait bien y avoir quelques soucis à Kiev. Outre son gardien, les flancs présentent toujours une interrogation pour Didier Deschamps qui aimerait bien jouer les Napoléon III à la Bataille de Malakoff (aucun lien avec Vladimir). De toute façon, les zouaves tricolores sont certainement capables de mettre un but de plus au fond que leurs adversaires du jour... Allez Karim, on compte sur toi... Quoi? Comment ça tu joues pas??

À défaut de Karim, il y a toujours le bon Franck



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Autrement, il y a aussi toute une série de matchs amicaux qui promettent de divertir l‘amateur bien que les résultats ne veuillent pas dire grand-chose.

Prenez par exemple ce match entre l'Angleterre et le Chili. Outre le fait que les Anglais auront à coeur de montrer à Alexis Sanchez qu'ils sont bel et bien des purs et durs, la rencontre disputée à Wembley n‘a rien à voir avec le type d‘environnement dans lequel se déroulera la Coupe du monde au Brésil. À prendre avec un grain de sel.

On peut en dire autant du match Belgique contre Colombie tenu à Bruxelles. Sauf que dans ce cas précis, la victoire des Cafeteros en sol européen a de quoi gonfler d‘optimisme les Sud-Américains.



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Et en terminant, un petit mot sur le Mexique. Pulvériser la Nouvelle-Zélande (5–1), ça ne peut suffire pour clamer que tous les problèmes sont réglés. N‘empêche, je ne suis pas en mesure d‘imaginer une équipe comme les États-Unis dominer les Kiwis avec autant de facilité…

Peut-être que je cherche désespérément à me raccrocher à cette vieille prédiction qu'El Tri serait une équipe à surveiller… Mais je persiste. Surveillez-les!