Conclure sa saison sur une victoire. Normalement, c‘est synonyme de championnat. Ce n‘est peut-être pas le cas cette fois-ci quoique l‘on pourrait certainement trouver un titre à conférer à l'Impact de Montréal pour son triomphe sur la Fiorentina. Mais le sourire que l'on imagine se dessiner sur les lèvres des dirigeants montréalais présents au Stadio Artemio Franchi vaut pratiquement autant qu'un trophée pour la confiance des joueurs. Du moins, ceux qui resteront. Ah, mais je m'en voudrais d'assombrir ce "happy ending" de cette sinistre perspective. Aujourd'hui, la vita è bella comme dirait Roberto Benigni.

Tant qu'à être jovial, prenons le temps de revenir sur les prouesses d'un garçon en or qui porte bien son nom, Monsieur Zlatan Ibrahimovic. En voilà un qui n'a pas de complexe puisqu'il se considère lui-même comme une légende vivante. Disons que le Suèdois a contribué à étoffer la trame de son histoire avec ses quatre buts lors du match amical contre l'Angleterre. Une sortie qui aura permis à ce cher Zlatan de mieux se faire connaître en dehors des murs de Paris. Condonc, est-ce qu‘ils ont la télé en Grande-Bretagne? Comme on risque de ne retenir que le dernier du lot, voici donc l‘ensemble de l‘oeuvre d‘Ibra.



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Pendant ce temps, le MetLife Stadium d'East Rutherford prenait une pause de la NFL pour accueillir le Brésil et la Colombie. Un affrontement de haut niveau dans lequel la starlette Neymar s‘est encore une fois montrée céleste dans tous les sens du mot.

"Neymar... Shhhhh"



Ce n'est pas évident pour l'espoir auriverde de porter les espoirs de tout un peuple à l'aube de la Coupe du Monde de 2014. Non seulement Neymar doit-il mener la Seleçao au titre mondial, mais il doit aussi le faire en éclipsant un certain Lionel Messi. Sans faire l'apologie de toutes les fioritures qui ornent le jeu de Neymar, disons que ça aide à comprendre sa tendance à faire des sparages. L'objectif de 2014 a beau être de nature collective, le tableau ne sera pas complet si Monsieur Da Silva Santos Junior c'est son petit nom ne brille pas à la hauteur des attentes.

Car s'il y a une chose sur laquelle les Cariocas et les Paulistas s'entendent, c'est bien qu'un Albiceleste ne doive jamais être considéré comme le meilleur joueur de l'histoire. Ni Maradona, ni la Pulga. Voilà, la prochaine fois, je vous parlerai de l‘autre bête noire de Neymar, le spectre du roi Pelé, la légende qui l‘a précédé à Santos.

Futsal

Sur une autre note, non moins flamboyante, sachez que se déroule actuellement en Thaïlande contrée rarement mentionnée dans l'univers du ballon rond la Coupe du monde FIFA de Futsal. Nous en sommes à l'étape des demi-finales avec des affrontements entre l'Espagne et l'Italie d'une part alors que le Brésil rencontre la Colombie dans l'autre. En fait, les "demies" ont lieu vendredi, alors il est possible que l'on en soit rendu à la finale au moment où vous lirez ces lignes.

Même si ce n'est pas le but le plus spectaculaire à date dans le tournoi, je me permets de mettre en ligne un lien vers un but marquant de Falcao. Pas ce Falcao là, ni celui-là, mais plutôt la sommité du foot qui se joue en salle.

But victorieux et larmes du Brésilien Falcao



Ces images m'ont d'ailleurs poussé à renouer avec un sport que j'ai eu la chance de pratiquer à quelques reprises dans ma carrière. J'ai partagé ce plaisir, tant à cette époque qu'aujourd'hui, avec Kyriakos Selaidopoulos, mieux connu sous le nom de Kyt - l'équivalent québécois de ce Monsieur Falcao! Maintenant responsable de l'équipe du Québec de Futsal, j'espère l'avoir suffisamment impressionné samedi dernier pour mériter un appel lors du prochain camp! Vous trouverez les informations sur les formations de futsal offertes par Kyt ici.

Bref, j'attends que le téléphone sonne. Et je vous donne rendez-vous samedi matin pour le match Arsenal - Tottenham en ligue anglaise dès 7 h 30 sur les ondes de RDS. Et on pourra remettre ça le lendemain pour les matchs de séries de MLS. Au plaisir!