On savait bien qu’il y aurait des changements à la formation de l’Impact de Montréal en vue de l’entrée en MLS mais les annonces des derniers jours en ont pris plusieurs par surprise.

D’abord, on salue l’arrivée au Stade Saputo de Nelson Rivas, un défenseur central qui compte l’Inter Milan et River Plate parmi les clubs où il a joué. Ça fera sûrement sourire mes amis du Sportnographe, mais, dans son cas, on parle d’un gros bonhomme dont le faciès aux allures de Mike Tyson devrait contribuer à intimider l’adversaire.



Son sosie!



En marge de cette acquisition de prestige, il y a aussi la façon dont on s’est départi de joueurs qui faisaient partie de l’équipe en 2011 qui m’a secoué.

Je pense en particulier à Antonio Ribeiro qui aura passé une dizaine d’années avec le club. Ribeiro est un joueur doué qui a travaillé très fort pour se faire une place au sein de l’Impact chaque fois qu’il aura porté le maillot du club. Rarement apprécié à sa juste valeur, il lui aura même fallu aller ailleurs pour se faire valoir. Retranché à l’aube de la saison 2009, il avait rapidement trouvé une place en MLS avec les Earthquakes de San Jose avant de revenir à Montréal pour relancer l’Impact alors que l’équipe en arrachait en 2010.



Malgré un historique en dents-de-scie avec la direction du club, Ribeiro m’a confié que la décision de l’Impact à son égard provenait vraisemblablement du nouvel entraîneur Jesse Marsch.

Or, il semble qu’on ait donné carte blanche à Marsch pour qu’il prenne les décisions qui lui paraissent les bonnes afin de monter une équipe compétitive. Bien que cet apparent degré de liberté soit une bonne chose pour tout ce qui concerne le domaine technique chez l’Impact, je pense qu’on aurait pu guider Monsieur Marsch à travers certains écueils pour qu’il entame son boulot à Montréal du bon pied.

Ne pas donner l’occasion à Ribeiro de démontrer ce qu’il sait faire est un coup drôlement bas, surtout qu’il a été blessé pendant une bonne partie de la saison 2011.

Si Marsch avait d’ores et déjà décidé qu’il ne comptait plus sur Ribeiro, aurait-il été si coûteux à l’Impact de lui annoncer à la fin du camp d’essai? Perte de temps? Disons que c’est plutôt une marque de respect, une valeur sur laquelle on met pourtant l’accent au sein du club.