Calme plat… Pas de match de MLS à se mettre sous la dent en milieu la semaine. Dans un tel contexte, le onze montréalais devrait normalement sombrer dans l‘oubli. Or, ce n‘est pas du tout le cas. Il semble même que la polémique soit tout aussi à la mode pour les amateurs de ballon rond que pour ceux de hockey.

C'est sans doute un signe de progrès pour le soccer en Amérique mais les sujets de dispute ne concernent plus nécessairement des figures basées sur un autre continent. À preuve, les médias de Montréal se demandent si Patrice Bernier et Davy Arnaud devaient être partants lors du prochain match à Dallas? À Toronto, c'est l'entraîneur Aron Winter qu'on cherche à mieux comprendre. Pendant ce temps, aux États-Unis, on s'interroge sur la philosophie de jeu et la capacité d'une nation d'assimiler un système tactique suite à l‘échec de l‘équipe olympique.

Un peu de fantaisie dans le système

Parlant de système tactique, vous êtes-vous déjà demandé de quoi aurait l'air l'Impact si l'équipe délaissait son schéma en 4-4-2? Si le XI de Jesse Marsch, conçu pour livrer bataille dans le circuit Garber, devait soudainement évoluer dans une autre réalité, quelle seraient les variantes possibles? Voici quelques pistes de solutions envisageables (_note: toutes les hypothèses visent à alimenter le débat_).

Pour commencer, j'aimerais souligner que Marsch, bien qu'il ne jure pas par un système plus qu'un autre, cite souvent en exemple l'AC Milan d'Arrigo Sacchi comme une équipe qui l'aura marqué dans sa jeunesse. Sur une note qui peut paraître un peu plus étonnante, il mentionne aussi que Demetrio Albertini était le joueur qu‘il admirait le plus.

Le modèle rossoneri est donc une source d'inspiration pour l'entraîneur montréalais, lui qui ne se gêne pas pour comparer la mise en place de son équipe à un work in progress Est-ce tourner le fer dans la plaie de souligner le fait qu'on n'ait probablement pas encore déniché un duo aussi incisif que ne l'étaient Gullit et Van Basten à la pointe de l‘attaque?

Le 4-4-2 actuel de l'Impact



Supposons maintenant que le 4-3-3 des Hollandais de Rinus Michels devienne le gabarit sur lequel se base le onze montréalais. Comme le Toronto FC ou le Sporting KC, si l'Impact devait adhérer à la philosophie du football total, la composition de l‘équipe pourrait avoir l‘air de ceci:

Une possibilité de 4-3-3



Pas encore séduits? Tant qu'à remonter dans le temps, j'ai envie d'imaginer ce qui arriverait si le club bleu-blanc-noir s'appliquait à remettre le W-M au goût du jour. Beaucoup de choses ont changé depuis les années 1920, mais un système mettant de l‘avant des lettres plutôt que des chiffres pourrait sans doute inculquer un peu de poésie au jeu de l‘Impact.



Trop désuet comme schéma? Enfin, aux grands maux les grands moyens. Pour régler une fois pour toute les difficultés offensives historiques du club, quoi de mieux qu‘un système qui aura été la marque de commerce du “Brésil de Pelé”:http://fr.wikipedia.org/wiki/Équipe_du_Brésil_de_football#L.27apoth.C3.A9ose_de_1970. Le 4–2-4 propose un équilibre étonnant entre l‘attaque et la défense. Seul ennui, qui met-on au milieu de terrain?



Si ça peut inspirer...