Attendue et redoutée, la chaleur est tombée sur Wimbledon mercredi, le mercure affichant déjà 33 °C et 31 % de taux d'humidité à 10 h locales (5 h au Québec), selon les mesures des services météorologiques britanniques transmises par BBC Weather.

Les prévisions officielles fournies par les organisateurs font état d'une température de 34 °C pour la journée la plus chaude de la semaine, mais celle-ci pourrait finalement dépasser les maximales attendues.

Timidement, la radio du tournoi assurait d'ailleurs dans la matinée que la température atteindrait plutôt « 34-35 °C », tout en conseillant de porter des chapeaux, de boire abondamment et de s'enduire le corps de crème solaire.

Dans les travées, le mot « chaleur » asséchait donc déjà les bouches alors que les organisateurs ont fermé le toit du court central dans la matinée avant le début des matchs pour le maintenir climatisé et éviter de détériorer le gazon.

« Il sera rouvert à 11 h 30 », pour le début du premier match du jour entre Novak Djokovic et Jarkko Nieminen, ont-ils précisé.

Wimbledon pourrait donc dépasser son record (34 °C) atteint en 1976 alors qu'une règle spécifique a été introduite pour autoriser chez les filles une pause de 10 minutes entre les 2e et 3e sets.

Cette modification du règlement ne s'applique cependant pas chez les hommes.

Aucun joueur ne s'est ouvertement plaint jusque-là des conditions météorologiques, malgré les questions récurrentes des médias.

Interrogées sur l'équité de la règle qui s'applique à elles uniquement, les femmes bottent en touche depuis trois jours et renvoient vers leurs homologues masculins.

Plutôt unanimement, hommes et femmes se félicitent même de la présence stable du soleil sur un tournoi historiquement menacé par la pluie.

« On m'a dit qu'il y avait 41 °C sur le court pendant que je jouais sur le central, a ainsi déclaré mardi l'enfant du pays Andy Murray. C'est sûr qu'il faisait chaud. Je ne crois pas avoir disputé de match ici sous une telle chaleur. »