Gary Carter rendait Bronfman malade!
Baseball dimanche, 4 juil. 2010. 14:48 samedi, 7 déc. 2024. 03:59
Il y a 28 ans, soit avant la saison 1982, Gary Carter obtenait le contrat le plus lucratif de l'histoire des Expos, un pacte de sept ans avec option, à un traitement annuel de près de 2 M$ par année, négocié par ses agents Dick Moss et Jerry Petrie.
John McHale, président du club montréalais, était naturellement en faveur d'un tel contrat, parce qu'il ne voulait pas que le receveur vedette devienne agent libre et poursuive sa carrière ailleurs. Charles Bronfman, principal actionnaire des Expos, n'était pas du même avis que son président et encore aujourd'hui, il regrette amèrement d'avoir accordé un tel contrat à celui qui mettait tout de même du monde dans les estrades.
"Je n'aurais jamais dû accorder un tel contrat à Carter. C'est une décision que je regretterai toute ma vie."
En faisant une telle déclaration, il était évident que les jours du "Kid" à Montréal étaient comptés. Lorsqu'il avait fait cette déclaration aux journalises, Bronfman, qui n'avait rien du flamboyant propriétaire des Yankees, George Steinbrenner, avait demandé aux gens des médias d'être discrets.
"Pardon Charles? Tu dis quoi Charles? On aurais-tu mal compris?"
Toujours est-il qu'après la saison 1983, la première du nouveau contrat de Carter, Bronfman était de très mauvaise humeur du fait que les Expos aient terminé troisièmes, huit parties derrière les meneurs de la division Est de la Ligue nationale. Et il blâmait naturellement le "Kid" pour les déboires de son équipe. Pourtant, le receveur étoile avait frappé pour .270, avec 17 circuits et 79 points produits et ce en dépit d'une douleur persistante au coude gauche et de différentes autres blessures.
Dimanche le 20 juin dernier, jour de la fête des Pères, Carter participait à une partie d'anciens joueurs membres du Temple de la renommée du baseball à Cooperstown, en compagnie de super anciennes vedettes telles Bob Feller, 91 ans, Rollie Fingers, Goose Gossage, Phil Niekro, Harmon Killebrew, Ozzie Smith, Paul Blair, Bert Campanaris et une vingtaine d'autres. C'est ce qui explique son absence au match des célébrités qui avait lieu au Centre Claude-Robillard de Montréal à la même occasion et auquel Pedro Martinez a été le point de mire. À Cooperstown, Gary Carter a naturellement été questionné sur plusieurs sujets, mais en ce qui a trait aux Expos, il a fait référence à son livre, "A Dream Season", publié il y a quelques saisons à New York. En voici quelques passages...
Bronfman l'avait en aversion
"À l'hiver de 1984, un mois avant le camp d'entraînement en Floride, Bronfman m'invita à sa somptueuse résidence de Palm Beach en Floride. Il voulait me parler et surtout se vider le coeur. Il m'a dit que je n'étais pas un gagnant et que je ne frappais pas en temps opportun. Il y a entre autres une phrase que je ne suis pas prêt d'oublier, soit lorsqu'il m'a dit qu'il se dirigeait vers la salle des toilettes lorsque je me présentais au bâton avec des coureurs sur les sentiers."
"En 1984, j'ai pris part à 159 matches, frappé pour .294 ave 27 circuits et j'ai mené la ligue, à égalité, pour les points produits, avec 106. Ce n'était pas suffisant pour Charles, car le 10 décembre de la même année il m'échangeait aux Mets de New York contre Hubie Brooks, Floyd Youmans, Mike Fitzgerald et Herm Winningham. Celle-là, je ne l'ai jamais comprise. Mais en somme, ce fut une bonne chose, car j'ai savouré la conquête de la Série mondiale avec les Mets."
"Il est étrange qu'un homme d'affaires aussi prestigieux puisse posséder un club de baseball et connaître si peu la "game". Et je me demande bien ce qu'on aurait dû faire pour le satisfaire."
En 1987, Bronfman a fait une autre déclaration qui en a laissé plusieurs perplexes, quand son nouveau président avec les Expos, Claude Brochu, a remercié Murray Cook comme directeur général à la suite de problèmes matrimoniaux impliquant Brochu, son épouse à l'époque et Cook et n'ayant rien à avoir avec le baseball, il va sans dire.
"Je connais les raisons du congédiement de Cook, mais vous ne le saurez jamais. C'est fini", avait dit Charles aux journalistes. On apprenait par la suite que Cook avait épousé l'ancienne femme de Brochu ici même à Montréal. Ah ben! Tu m'en diras tant.
Le mot de la fin
Pour la première fois de l'histoire, la coupe Stanley, remportée par les Blackhawks, s'est promenée dans les rues de Chicago, lors du récent défilé des Gais. La coupe était accompagnée de Brent Sopel, échangé depuis aux Trashers d'Atlanta. Fallait réduire la masse salariale, a dit un porte-parole des Hawks. Lors du défilé en question, Sopel a tenu à rendre hommage à Brendan Burke, le fils du directeur général des Leafs de Toronto, décédé lors d'un accident de la route à l'âge de 21 ans en févier dernier, soit trois mois après avoir dévoilé publiquement son homosexualité.
Pour la première fois également, les Cubs avaient aussi leur char allégorique à cette parade des Gais. Ils étaient représentés par "Mr Cub", le fameux Ernie Banks, membre du Temple de la renommée du baseball.
A la prochaine.
John McHale, président du club montréalais, était naturellement en faveur d'un tel contrat, parce qu'il ne voulait pas que le receveur vedette devienne agent libre et poursuive sa carrière ailleurs. Charles Bronfman, principal actionnaire des Expos, n'était pas du même avis que son président et encore aujourd'hui, il regrette amèrement d'avoir accordé un tel contrat à celui qui mettait tout de même du monde dans les estrades.
"Je n'aurais jamais dû accorder un tel contrat à Carter. C'est une décision que je regretterai toute ma vie."
En faisant une telle déclaration, il était évident que les jours du "Kid" à Montréal étaient comptés. Lorsqu'il avait fait cette déclaration aux journalises, Bronfman, qui n'avait rien du flamboyant propriétaire des Yankees, George Steinbrenner, avait demandé aux gens des médias d'être discrets.
"Pardon Charles? Tu dis quoi Charles? On aurais-tu mal compris?"
Toujours est-il qu'après la saison 1983, la première du nouveau contrat de Carter, Bronfman était de très mauvaise humeur du fait que les Expos aient terminé troisièmes, huit parties derrière les meneurs de la division Est de la Ligue nationale. Et il blâmait naturellement le "Kid" pour les déboires de son équipe. Pourtant, le receveur étoile avait frappé pour .270, avec 17 circuits et 79 points produits et ce en dépit d'une douleur persistante au coude gauche et de différentes autres blessures.
Dimanche le 20 juin dernier, jour de la fête des Pères, Carter participait à une partie d'anciens joueurs membres du Temple de la renommée du baseball à Cooperstown, en compagnie de super anciennes vedettes telles Bob Feller, 91 ans, Rollie Fingers, Goose Gossage, Phil Niekro, Harmon Killebrew, Ozzie Smith, Paul Blair, Bert Campanaris et une vingtaine d'autres. C'est ce qui explique son absence au match des célébrités qui avait lieu au Centre Claude-Robillard de Montréal à la même occasion et auquel Pedro Martinez a été le point de mire. À Cooperstown, Gary Carter a naturellement été questionné sur plusieurs sujets, mais en ce qui a trait aux Expos, il a fait référence à son livre, "A Dream Season", publié il y a quelques saisons à New York. En voici quelques passages...
Bronfman l'avait en aversion
"À l'hiver de 1984, un mois avant le camp d'entraînement en Floride, Bronfman m'invita à sa somptueuse résidence de Palm Beach en Floride. Il voulait me parler et surtout se vider le coeur. Il m'a dit que je n'étais pas un gagnant et que je ne frappais pas en temps opportun. Il y a entre autres une phrase que je ne suis pas prêt d'oublier, soit lorsqu'il m'a dit qu'il se dirigeait vers la salle des toilettes lorsque je me présentais au bâton avec des coureurs sur les sentiers."
"En 1984, j'ai pris part à 159 matches, frappé pour .294 ave 27 circuits et j'ai mené la ligue, à égalité, pour les points produits, avec 106. Ce n'était pas suffisant pour Charles, car le 10 décembre de la même année il m'échangeait aux Mets de New York contre Hubie Brooks, Floyd Youmans, Mike Fitzgerald et Herm Winningham. Celle-là, je ne l'ai jamais comprise. Mais en somme, ce fut une bonne chose, car j'ai savouré la conquête de la Série mondiale avec les Mets."
"Il est étrange qu'un homme d'affaires aussi prestigieux puisse posséder un club de baseball et connaître si peu la "game". Et je me demande bien ce qu'on aurait dû faire pour le satisfaire."
En 1987, Bronfman a fait une autre déclaration qui en a laissé plusieurs perplexes, quand son nouveau président avec les Expos, Claude Brochu, a remercié Murray Cook comme directeur général à la suite de problèmes matrimoniaux impliquant Brochu, son épouse à l'époque et Cook et n'ayant rien à avoir avec le baseball, il va sans dire.
"Je connais les raisons du congédiement de Cook, mais vous ne le saurez jamais. C'est fini", avait dit Charles aux journalistes. On apprenait par la suite que Cook avait épousé l'ancienne femme de Brochu ici même à Montréal. Ah ben! Tu m'en diras tant.
Le mot de la fin
Pour la première fois de l'histoire, la coupe Stanley, remportée par les Blackhawks, s'est promenée dans les rues de Chicago, lors du récent défilé des Gais. La coupe était accompagnée de Brent Sopel, échangé depuis aux Trashers d'Atlanta. Fallait réduire la masse salariale, a dit un porte-parole des Hawks. Lors du défilé en question, Sopel a tenu à rendre hommage à Brendan Burke, le fils du directeur général des Leafs de Toronto, décédé lors d'un accident de la route à l'âge de 21 ans en févier dernier, soit trois mois après avoir dévoilé publiquement son homosexualité.
Pour la première fois également, les Cubs avaient aussi leur char allégorique à cette parade des Gais. Ils étaient représentés par "Mr Cub", le fameux Ernie Banks, membre du Temple de la renommée du baseball.
A la prochaine.