Analysons le portrait chez les poids légers en ce début 2018.

Il est similaire à celui de début 2017, outre une différence d’environ 100 millions $.

Le cas Conor McGregor n’est pas clair.

Au même stade l’an dernier, McGregor profitait d’une pause afin de célébrer la naissance de son fils. Il a plus tard pris part à un combat de boxe contre Floyd Mayweather qui lui a rapporté un chèque de 100 millions $ (prétendument). Le genre de chèque qui fait poindre beaucoup d’incertitude quant à son futur immédiat.

Edson Barboza et Khabib NurmagomedovLes autres 155 livres? C’est également plutôt similaire à où ils en étaient l’an passé.

Tony Ferguson est solide comme le roc. Avec ses 10 victoires de suite, il a avec raison été couronné le champion intérimaire de la catégorie en octobre.

Nate Diaz se la joue cool. Il ne s’est pas battu depuis le combat revanche contre McGregor en août 2016. Il n’est pas encore à la retraite, mais il est du genre à sortir de chez lui uniquement si l’offre en vaut la peine.

Puis il y a Khabib Nurmagomedov. Toujours invaincu, le Daghestanais se défait des meilleurs comme s’ils n’étaient que des sacs de frappes à l’entraînement. Il revient d’ailleurs d’une performance étincelante contre Edson Barboza à l’UFC 219, le genre qui vous fait demander si Barborza ne sera plus jamais le même.

Nurmagomedov a terminé l’année 2016 de la même façon, quand il a dominé Michael Johnson devant plus de 20 000 spectateurs à l’UFC 205, à New York.

Qu’en est-il donc de ces trois aspirants?

Ferguson est le plus méritant. Diaz est le plus populaire. Et Nurmagomedov est le meilleur.

Il n’est toutefois pas question absolument que Nurmagomedov passe en avant de la file. Cette division s’est tellement éparpillée en 2017, un retour à la normale (McGregor qui affronte le champion intérimaire, Ferguson) est hautement nécessaire.

Mais après avoir été témoin, encore une fois, de ce dont Nurmagomedov est capable quand il est en santé, il est impossible de ne pas prier le ciel pour que cet affrontement ait lieu.

Pour les propos croustillants, oui. Pour la confrontation des styles, bien sûr. Pour la rencontre entre la horde de partisans irlandais de McGregor et la horde de partisans russes de Nurmagomedov.

Mais aussi parce que Nurmagomedov ne risque pas seulement de vaincre McGregor. Il pourrait bien le mettre complètement en miettes dans un duel prévu pour cinq rounds.

C’est un élément intriguant qu’aucun autre adversaire potentiel de McGregor ne possède. L’UFC a trouvé le moyen de mettre en place un combat Mayweather-McGregor en 2017. Ce serait incroyable s’il était capable de récidiver avec un combat McGregor-Nurmagomedov en 2018.