ÉMIRATS ARABES UNIS - L'Allemand Nico Hülkenberg, en fin de contrat avec Renault, a assuré jeudi ne pas être « frustré » de disputer ce week-end à Abou Dhabi possiblement son dernier Grand Prix de Formule 1 faute d'avoir un volant en 2020.

« Il y a une incertitude sur mon futur, mais cela ne me pose pas de problème, affirme-t-il. Ça n'est pas nouveau, je savais depuis un moment que cela arrivait. »

« Une part de moi est même excitée par la perspective de fermer ce chapitre et d'en ouvrir un nouveau », ajoute « Hülk ». « C'est une bonne chose de prendre un peu de recul pendant quelque temps. Je veux (me) déconnecter de la course pour quelques mois, puis on verra où sont ma tête et mon cœur et on avisera. »

« Je n'exclus rien », conclut le pilote de 32 ans, qui « de manière générale » veut continuer à courir.

Le Polonais Robert Kubica sera lui aussi privé de baquet en 2020, un an après avoir effectué un retour remarqué en F1 avec Williams, malgré un accident subi en 2011 qui l'a laissé handicapé au bras droit.

« Mon objectif était de revenir dans la meilleure catégorie possible, donc sur un plan personnel, c'est une réussite », estime-t-il.

Les résultats n'ont toutefois pas été à la hauteur, avec un seul point marqué en vingt courses, la faute entre autres à une monoplace largement en deçà de la concurrence. 

« La saison a été très difficile mais ma décision était motivée par la passion, poursuit le Polonais. Ça n'est pas le résultat que tout le monde espérait mais c'est la vie et c'est le sport auto. »

Kubica, âgé de 34 ans, espère combiner l'an prochain un programme en course (le DTM, le championnat allemand de voitures de tourisme, étant « le plus probable ») et un rôle de pilote de développement en F1. 

Il est « plutôt confiant » dans la possibilité d'annoncer ce programme « assez rapidement ».