Après une journée de repos jeudi, la majorité des athlètes étaient de retour en action vendredi à Madison, au Wisconsin, pour les Reebok CrossFit Games 2018.

Suite à la dévastatrice journée de mercredi, le double-champion du monde Mathew Fraser et la recrue Laura Horvath trônaient en tête du classement général.

Bien que l’on savait depuis quelques jours déjà que les athlètes devaient à nouveau faire face à la course à obstacle en matinée, ainsi qu’à “Fibonacci” (l’épreuve finale de l’an dernier), le directeur général Dave Castro réservait une course d’épaulés-jetés, certainement un cadeau fait à la foule!

… Qui n’aura pas été déçue au niveau du spectacle.

Épreuve 5: “The Battleground”

Ce “champ de bataille”, annoncé depuis longtemps par Castro et son équipe, consistait à faire un aller-retour de la séquence suivante: traîner un mannequin sur un demi terrain de football (le fameux “Rescue Randy Drag), faire deux montées de corde, puis compléter une course de 650 mètres vers le parcours à obstacle.

Du côté des hommes, c’est sans surprise que l’américain Cole Sager - un ancien porteur de ballon universitaire - a remporté l’épreuve. Le québécois d’adoption Patrick Vellner a continué sa remontée au classement en terminant en 4e position.

Chez les femmes, c’est la même Laura Horvath - entraînée par nulle autre que Michèle Letendre - qui est allée chercher la victoire. La meilleure québécoise aura été Carol-Ann Reason Thibault, avec une 18e place.  La recrue Chloé Gauvin-David n’aura pu compléter l’épreuve dans le temps demandé, une performance bonne pour une 28e position. La vétérante Camille Leblanc-Bazinet, elle, a terminé 32e.

Épreuve 6: course d’épaulés-jetés

On a déjà comparé ce type d’épreuve au “concours de coups de circuit”, version CrossFit. Les athlètes doivent compléter une course d’épaulés-jetés en vagues éliminatoires, donc, le plus rapidement possible. Ce genre de course avantage habituellement des athlètes plus petits, qui peuvent ainsi bouger ces poids plus rapidement.

Ce fut notamment le cas de Camille Leblanc-Bazinet, une spécialiste du genre, qui a rallié le fil d’arrivée avec le 10e meilleur temps. Nos autres québécoises Chloé Gauvin-David, de St-Eustache, aura fait le 22e temps. Carol-Ann Reason-Thibault, de Québec, a terminé au 30e rang. C’est l’américaine Amanda Barnhart qui a mérité la victoire.

Du côté masculin, c’est Nick Urankar qui a établi la marque à battre, lui qui est un spécialiste de ce genre d’épreuve. Vellner a connu sa seule performance à l’extérieur du top 10, avec le 11e temps le plus rapide.

Épreuve 7: Fibonacci

La finale des Jeux CrossFit 2017, nommée Fibonacci, aura été si spectaculaire que Dave Castro a décidé de la ramener pour terminer cette deuxième journée d’épreuves. Les athlètes doivent faire face à un triplet de pompes avec les pieds aux murs (handstand pushups), de soulevés de terre avec poids libres de 200 livres, et de fentes avec poids en haut de la tête. Pendant que Patrick Vellner aura engrangé une autre 4e place, Mathew Fraser a enregistré sa 1ère victoire d’épreuve de ces jeux.

L’ex double-championne du monde Katrin Davidsdottir a mérité la victoire du côté féminin. 2 de nos athlètes locales, Carol-Ann Reason Thibault et Camille Leblanc Bazinet auront très bien fait, respectivement en 10e et 13e positions. Chloé Gauvin-David s’est bien défendue, terminant 26e.

Au cumulatif, les deux champions du monde en titre - l’américain Mathew Fraser et l’australienne Tia-Clair Toomey - trônent toujours au sommet du classement général.

Compétitions par équipe et des catégories d’âge.

Chez les femmes 40-44 ans, c’est selon toute vraisemblance qu’il y aura une lutte à finir entre notre favorite locale Stéphanie Roy et Kelly Friel pour la victoire. Stéphanie est présentement en 2e place, à 8 points de la tête, mais avec 110 points d’avance sur la 3e position.

La jeune athlète de Joliette Léa Malo complète provisoirement le podium chez les filles 14-15 ans, après 2 jours de compétition. Elle s’est d’ailleurs mérité sa première voictoire en carrière aux mondiaux dans la 4e épreuve, en plus d’établir un record personnel au “overhead squat” (compléter une répétition maximale d’un “squat” avec le poids en haut de la tête)!

L’athlète de Rivière-du-Loup, Michaël Laverrière, compétitionne quant à lui dans la très relevée catégorie des homme 35-39 ans. Il s’est maintenu au 19e rang au classement général.

Enfin, la seule équipe canadienne vient tout droit de Notre-Dame-de-Grâce, Pro1 Montréal. Après une impressionnante première journée où ils s’étaient installés en 9e place, ont poursuive leur travail de domination; une 2e position dans le “Synchro Worm” leur aura permis de se maintenir dans le top 10. Ainsi, ils seront en mesure de compétitionner demain dans la vague finale regroupant les 10 meilleures équipes au cumulatif.

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