Mais qu’est-ce qui se passe dans la grande région de Victoriaville? Comment expliquer l’émergence de talents en athlétisme?

 

Frédérick Michaud, 42 ans, est directeur général de la MRC d’Arthabaska. Depuis quelques semaines, il se faisait un devoir de m’informer des performances d’athlètes de son patelin qui s’illustrent dans le milieu de la course à pied.

 

Ses premières interventions ont attiré mon attention mais sans plus. Toutefois, après quelques semaines, j’ai commencé sérieusement à m’interroger. Il fallait que je tente de découvrir les explications qui allaient m’aider à mieux saisir ce qui se produit dans cette région.Frederick

 

J’ai donc communiqué avec lui. À la blague, je lui ai dit que la réponse se trouvait peut-être dans l’eau potable de Victoriaville ! Quelques secondes plus tard, il m’envoyait une nouvelle qui parlait de l’eau de cette ville que l’on qualifie de cinq étoiles!

 

Plus sérieusement, il m’a cité des noms comme William Simoneau, Charles Moreau, Guillaume Ouellet, Dany Racine, Sylvain Lafrance, Jérôme Nolet, France Lemieux, Nolan Turgeon, Jessy Lacourse, David Grenier, Martin Vaillancourt et certes plusieurs autres qui lui échappaient dans le domaine de la course à pied, qui ont offert des résultats dignes de mention au cours des derniers mois, des dernières années.

 

 

UNE TRADITION QUI PERDURE

 

« Et je pourrais te parler de d’autres disciplines comme le vélo, la natation, le karaté, etc. dans lesquelles de nombreux jeunes s’illustrent. »

 

Frédérick a vu le jour dans ce coin du Québec, Après quelques Frederick 3années d’absence, il est rentré au bercail. Avec un surplus de poids de 60 lb, il s’est redressé grâce à la course à pied et s’avère lui aussi être un exemple depuis une quinzaine d’années.

 

« Ce n’est pas évident à saisir. Je compare ce phénomène avec ce qui s’est produit lorsque Nadia Comaneci avait retenu l’attention lors des Olympiques de 1976 à Montréal ainsi que la tenue des Suédois en bobsleigh durant plusieurs années. Ici, ça perdure et je pense que les infrastructures ont poussé les jeunes à s’impliquer. »

 

La ville de Victoriaville est située dans le centre du Québec, un maillon avec plusieurs autres territoires autour d’elle. « On peut parler d’une mutation positive. Regarde notre nouveau maire, Antoine Tardif. Il fut gardien de but dans la LHJMQ et des exemples de ce genre sont nombreux. »

 

 

UNE COUCHE SUPPLÉMENTAIRE

 

On retrouve 22 municipalités dans la MRC d’Arthabaska et lorsque Frédérick brosse un tableau des années antérieures, il se souvient de l’exemple que procuraient les figures dominantes sur la scène sportive locale. Il faut croire qu’ils ont réussi à perpétuer cette tradition ce qui offre des résultats impressionnants aujourd’hui.Frederick 5

 

« Scientifiquement, c’est difficile à comprendre. Je dirais que notre région n’est pas unie-dimensionnelle comparativement à d’autres. Nos ambassadeurs sont forts et surtout conscients de l’exemple qu’ils peuvent projeter », tente de m’expliquer Frédérick.

 

Pour une ville de 46,000 habitants, Victoriaville émerge assurément au niveau de la course à pied. Les gens en sont fiers et ça parait.

 

D’ailleurs, les meilleurs cyclistes débarqueront à Victoriaville en 2026 pour accueillir le Championnat du monde de l’Union cycliste internationale.

 

Voilà ce qui vient ajouter une couche de plus.

 

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