Je dois reconnaître que le sujet est un p’tit peu délicat mais pourtant très réaliste. Il tracasse et indispose plusieurs adeptes de la course à pied, particulièrement avant le début d’une compétition et plus spécifiquement en rapport avec une longue distance que représente un marathon par exemple.

Certains contrôlent leur habitude tandis que pour d’autres, l’incertitude plane à chaque fois. Remarquez qu’il m’est déjà arrivé de subir des urgences en ce sens lors d’entraînements. Heureusement, je retrouve sur mes parcours des points stratégiques, là où je peux répondre à la demande.

Pas facile d’apporter les correctifs nécessaires qui occasionneront l’absence de problème dans de telles circonstances. Et ça devient davantage stressant pour de gros événements tels New York, Chicago, Berlin, etc. Quand on réunit plus de 45,000 adeptes, on en voit de toutes les couleurs. Je me souviens que de ma présence à New York, où les organisateurs avaient installé une grande dalle sur une pente dans laquelle les coureurs y allaient allégrement avec le numéro 1, côte à côte et face à face alors que le tout s’écoulait dans un énorme réservoir en bas de la pente ! Vous auriez dû voir la scène !

Mais pour un numéro 2, disons que ça se complique.

Toilettes #2Rarement va-t-on élaborer sur un tel point entre les coureurs. Disons que l’on se garde une petite gêne ! Mais il n’en demeure pas moins que chacun est tracassé par cet aspect. Vous en conviendrez qu’il devient préférable d’amorcer une course dans la légèreté et l’allégresse.

Plusieurs coureurs offrent une régularité déconcertante à ce niveau de sorte qu’ils peuvent éviter les problèmes occasionnés par le contraire. Ce n’est pas évident de ressentir des malaises au ventre après quelques minutes du départ et espérer apercevoir une toilette dans les plus brefs délais.

Reconnaissons qu’il n’est pas toujours facile de remédier à la situation rapidement et surtout d’exercer un contrôle. Si on parle des marathons, certaines organisations prennent en considération ces besoins pressants mais pour d’autres, ils ne s’en soucient guère. Avant chaque course, on se demande toujours s’il y aura assez de toilettes et si on pourra se présenter à temps sur la ligne de départ.

Vous tenterez de courir avec une urgence de ce genre ? Ça exige toute une concentration et une retenue hors de l’ordinaire.

Ce n’est pas donné à tout le monde d’être régulier. Plusieurs facteurs viennent parfois contrecarrer nos bonnes intentions. On doit comprendre que l’alimentation joue un rôle crucial au comportement de notre estomac et de nos intestins. L’autre point important est la nervosité qui parvient parfois à déjouer nos plans.

En ce qui me concerne, j’arrive pour la plupart du temps à chasser l’inquiétude, ce qui me permet d’afficher un certain confort lorsqu’on amorce la course.

Voilà pourquoi il apparaît vital de se lever le plus tôt possible avant une compétition et ne pas trop tarder pour prendre le petit-déjeuner afin d’accorder le plus de chance possible à une bonne digestion.

Je n’ai jamais été pris au dépourvu depuis que je participe à des courses mais j’ai vu plusieurs coureurs tenter de résoudre ce problème après quelques kilomètres. Je vous dirais que ce n’estToilettes #3 pas long que l’état de panique s’empare de la personne et que parfois, elle se doit d’agir rapidement.

J’espère que cet écrit vous aura provoqué un petit sourire. J’aimerais bien voir votre physionomie à la lecture de ce texte ainsi que de percevoir vos réflexions.

Il n’en demeure pas moins que pour la majeure partie d’entre nous, on parle d’une facette qui nous préoccupe avant chaque départ et qui finalement, appartient à notre routine quotidienne. L’important est d’y apporter le meilleur contrôle comme dans la vie, quoi !