Je regarde les photos des coureurs sur les réseaux sociaux. Ils sourient. Ils semblent heureux. Ça m’indique que l’on tient bon. Je ne crois pas qu’ils jouent la comédie devant leur cellulaire. Quand ils reviennent d’un entraînement ou tout simplement d’une balade, seuls ou en groupes, je pense qu’ils font preuve de sincérité.

 

Voilà un exemple qui vient démontrer que s’activer, sortir à l’extérieur, marcher ou courir, c’est bon pour le moral.

 

J’ai eu la chance de garder le chien de ma fille au cours des six dernières semaines. Résidente à Barre au Vermont et enceinte, il lui devenait impossible dans les circonstances de venir le chercher, elle qui au début, croyait qu’il resterait deux semaines chez moi.

 

Un chien super actif. Il adore bouger. Je dirais qu’il doit obligatoirement se promener à tous les jours. Si on a le malheur de passer une journée, on s’en apercevra par une diminution de son entrain et son attitude qui sera affectée.

 

Courir avec le chien, oubliez ça, je n’ai pas l’habitude.

 

Alors, je prenais un soin méticuleux à marcher avec lui à tous les jours. À la même heure, je sortais en sa compagnie. Le temps venu, il s’installait à mes côtés et attendait impatiemment. Il savait que c’était le moment. Alors, sans dire mot, je commençais à m’habiller et il s’énervait.Cohiba

 

 

IL EST RETOURNÉ AU VERMONT

 

Je courais l’avant-midi et marchais l’après-midi avec Cohiba. Les journées que je ne courais pas, il m’obligeait à sortir pour marcher. En résumé, je marchais à chaque jour, ce que je ne faisais pas avant qu’il soit à la maison.

 

Depuis une semaine, il est retourné au Vermont. Patrice, le mari de ma fille, est venu le chercher, au grand désarroi de Pasquale. Mais ça, c’est autre chose. Le chien n’est plus là pour m’obliger à sortir pour aller marcher. J’ai passé outre quelques journées. J’ai réalisé qu’il me manquait quelque chose, que j’avais besoin de cette balade même si le chien brillait par son absence.

 

Alors voilà. Ce n’est pas une blague. Surtout dans cette période pandémique, vous devez bouger, même s’il fait froid, même s’il neige, même si ça ne vous le dit pas toujours. Si vous désirez garder le sourire et préserver votre moral, il vous faudra faire un effort et ouvrir la porte de la maison.

 

 

NE PAS ÊTRE DÉPAYSÉ

 

Courir à tous les deux jours comme je fais depuis des lunes, c’est excellent mais sortir dehors à tous les jours, c’est encore mieux.

 

Sans le savoir, le chien m’a donné une belle leçon. J’ai gardé cette habitude car même après une promenade, je me sens bien quand je rentre à la maison.

 

Ceux ou celles qui ont des chiens actifs comprendront.

 

En attendant, je tente de conserver cette habitude et pas question de la perdre. Lorsque Cohiba reviendra à la maison pour un séjour, je ne serai pas dépaysé et lui, il reprendra sa routine !

 

Ce qui explique que les klaxons d’Ottawa et Québec conservent leur motivation, car ils sont dehors, ils prennent l’air !