Il m’est régulièrement arrivé de rêver à la dégustation d’un bon gâteau au chocolat lorsque je participe à un marathon. On peut facilement tirer des conclusions à savoir que l’exercice prolongé finit par ouvrir notre appétit.

 

On imagine que ce désir est normal. Après tout, on brûle des calories, pas vrai ?

 

Puis, une fois la compétition terminée, ce désir a complètement disparu. À chaque fois que je traverse le fil d’arrivée, je ne ressens plus la faim. À vrai dire, je ne m’étais jamais posé la question.

 

Récemment, j’ai constaté que des chercheurs se sont penchés sur le sujet.

 

Tout indique que le métabolite spécifique Lac-Phe pourrait être la raison de ce phénomène après des exercices intenses. On parle d’altérations desAppétit hormones de la faim et du métabolisme tout au long de l’effort physique.

 

Des études réalisées au Baylord College of Medecine de Houston identifient une molécule de métabolite libérée dans le sang lors de l’effort ce qui viendrait expliquer la suppression de l’appétit.

 

 

FESTINS DISPARUS

 

Des échantillons de sang ont été retirés des souris, des chevaux de course et des humains. Pour ces derniers, il s’agissait de faire courir un adepte sur un tapis roulant jusqu’à épuisement. Scientifiquement, cet effort créait une circulation de N-lactoyl-phénylalanine (Lac-Phe) qui est formée par une réaction enzymatique entre l’acide aminé phénylalanine et le lactate.

 

Vous ne comprenez rien avec ces mots, ne vous inquiétez pas, c’est pareil pour moi !

 

On a administré le Lac-Phe à des souris obèses. En 10 jours, leur poids avait chuté et leur consommation alimentaire diminuée.

 

Est-ce qu’il faut en conclure que l’exercice intense peut être associé directement à une diminution de poids ? Pas exactement s’empressent de dire les chercheurs car ceux-ci croient que d’autres études seront nécessaires pour déterminer véritablement si ces effets sur l’appétit sont les seuls responsables de ce résultat.

 

Toutefois, ils ajoutent que cela peut expliquer la raison pour laquelle les festins prévus au terme d’un marathon par exemple peuvent perdre leur attrait.

 

 

 

LE CONTRÔLE

 

Dans mon cas, outre les études, ce qui est assuré, c’est que peu importe la température, je n’ai jamais ressenti la fin après un marathon. Je suis incapable de Appétit3manger. La soif m’envahit et cela même si je n’ai sauté aucun point de ravitaillement.

 

Je dois attendre deux à trois heures pour espérer prendre une bouchée et encore là, je n’en ressens pas nécessairement le besoin. Je pourrais attendre encore quelques heures et ça ne me dérangerait aucunement.

 

C’est la même chose lors de mes entraînements supérieurs à 15 km, je n’ai pas faim et j’attends pour prendre une bouchée.

 

À quelque part, je crois que l’exercice intense fait perdre du poids à condition que nous puissions respecter un certain contrôle lorsque notre métabolisme revient à la normale. Je pense que l’on appelle ça, avoir du contrôle.

 

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