Anthony Calvillo a été le seul quart-arrière que j'ai connu durant ma carrière avec les Alouettes de Montréal et je peux témoigner qu'il est l'image même d'un vrai athlète professionnel. C'est l'héritage qu'il me laisse.

Je n'ai pas souvenir d'une seule fois où il s'est présenté au stade après moi. Il était celui qui arrivait avant tout le monde et qui partait après tout le monde. Il prêchait par l'exemple et se préparait méticuleusement. Il dirigeait les rencontres de son attaque et il s'assurait que tous les joueurs étaient impliqués et qu'aucun d'entre eux n'avait de laisser-aller. Anthony était un leader par ses actions. Quand tu le voyais agir, tu ne pouvais pas faire moins que lui.

Je lui dois beaucoup aussi, car il m'a permis de gagner la coupe Grey à deux reprises. Le football est un sport d'équipe, mais le quart est le joueur le plus important du club et j'ai eu le privilège de jouer avec lui, le plus grand de tous les temps. Quand Mark Trestman est arrivé, il nous a vite fait comprendre l'importance de miser sur un bon quart pour gagner et il nous a fait comprendre la chance que nous avions de miser sur un grand quart à la tête de notre équipe. Trestman nous a conseillé de profiter de sa présence le plus longtemps possible, car on ne savait jamais quand cette vague allait se terminer. Je lui serai redevable pour longtemps et il va demeurer un ami pour toujours.