L’inégalité des performances de Daniel Brière a été bien documentée depuis son arrivée à Montréal, mais l’attaquant du Canadien ne baisse pas les bras malgré l’imperfection de son rendement.

À mi-chemin de sa première campagne avec le Bleu-blanc-rouge, celui qui compte près de 1000 matchs d’expérience dans la Ligue nationale se considère toujours en période d’apprentissage dans ce qu’il considère être « La Mecque du hockey ».

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« Jouer à Montréal, c’est incomparable. C’est quelque chose d’un peu différent de ce que j’avais vécu auparavant, mais je n’ai aucun problème avec ça, ça fait partie de notre travail. J’essaie d’en profiter au maximum et de m’amuser à travers tout ça », expliquait récemment Brière en entrevue à RDS au milieu d’une tournée médiatique visant à souligner son implication au sein du programme Kraft Hockeyville.

En 35 matchs, Brière affiche des statistiques qui s’apparentent à celles qu’il a montrées à sa dernière saison – écourtée par le lock-out - à Philadelphie. Il a été blanchi dans 15 de ses 16 dernières parties, mais a inscrit trois points le 4 janvier contre les Sénateurs d’Ottawa et a vu son temps d’utilisation augmenter dans chacun des quatre matchs suivants.

« C’est vrai que j’ai eu des hauts et des bas en première moitié de saison, mais la deuxième a bien débuté. Mon but, c’est que ça se poursuive jusqu’à la fin», souhaite l’attaquant de 36 ans, qui balaie les ondes négatives stimulées par sa production en dents de scie en se réjouissant des succès de l’équipe.

« Je ne trouve pas que c’est si dur que ça, je savais à quoi m’attendre en général. Pour l’instant, l’équipe va bien. C’est peut-être un peu plus facile quand l’équipe gagne la majorité de ses matchs. »

Dixième pointeur du CH, Brière est le neuvième attaquant le plus utilisé par l’entraîneur Michel Therrien depuis le début de la saison avec un temps de jeu moyen d’un peu moins de 13 minutes par rencontre. Sa faible production est-elle la cause ou la conséquence des circonstances dans lesquelles il se retrouve dans la mêlée?

« Je ne perds pas mon temps à penser à ça, met-il au clair. Michel a plusieurs joueurs à gérer, il n’a pas juste Daniel Brière avec qui jongler. Le Canadien de Montréal, ce n’est pas Daniel Brière. L’équipe compte en premier, Michel est en place pour prendre les décisions et il veut gagner à tous les soirs. Moi, je ne suis qu’un de ses joueurs et je suis derrière lui. C’est tout ce que je peux faire. »