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MONTRÉAL – Un but de Jonathan Drouin a permis au Canadien de battre les Oilers d’Edmonton 4-3 en prolongation samedi au Centre Bell. Voici nos premières observations à la suite de cette remontée victorieuse.

 

Des visiteurs qui n’apprennent pas vite

 

Pas plus tard que la veille, les Oilers avaient accordé quatre buts en désavantage numérique dans une défaite de 5-4 contre les Flyers de Philadelphie. La nuit ne porte apparemment pas toujours conseil puisque les hommes de Ken Hitchcock ont écopé de deux pénalités mineures dans les quatre premières minutes de leur escale montréalaise. Et le résultat fut sensiblement le même : lors de leur premier jeu de puissance, les locaux ont ouvert la marque grâce à un plomb sur réception de Shea Weber. Même si les Oilers allaient créer l’égalité à mi-chemin dans la période, le Canadien a su garder la vitesse de croisière que lui a procuré l’indiscipline précoce de ses adversaires jusqu’à l’entracte.

 

Indiscipline coûteuse

 

La morale de l’histoire semblait assez claire, mais les joueurs du Canadien ont semblé la comprendre de travers. Ainsi, quatre joueurs du Bleu-Blanc-Rouge ont visité le cachot en deuxième période et les visiteurs, pas plus fous qu’un autre, en ont profité à leur tour. Des pénalités successives à Jordie Benn et Weber, tous deux surpris par la vitesse d’un rival en zone défensive, ont permis à Connor McDavid et Leon Draisaitl de profiter du genre d’occasions qui sont impossibles à manquer. Dans la foulée de cette efficacité, difficile de comprendre à quoi pouvait bien penser Max Domi quand il s’est payé une petite gâterie en rudoyant gratuitement Draisaitl en fin de période. « Il faut continuer à travailler avec lui et il doit continuer de s’améliorer dans cet aspect du jeu », a reconnu Claude Julien au sujet de la mèche parfois trop courte de son bouillant attaquant. Heureusement, les conséquences de cet excès de testostérone n’ont cette fois-ci pas été trop néfastes.

 

Le meilleur comme le pire

 

Domi a eu ses crampes au cerveau, mais il a aussi eu ses éclairs de génie. Alors que la veille, dans la défaite aux dépens des Devils du New Jersey, il avait gâché de belles occasions de marquer en se montrant hésitant à appuyer sur la gâchette, autant contre les Oilers il s’est avéré  plus décisif dans le tiers offensif. Dès sa première présence du match, il a menacé avec un puissant tir sur réception rendu possible par l’échec-avant de Paul Byron. En fin de première période, une intervention providentielle de Darnell Nurse l’a privé d’un but certain à l’embouchure du filet. Finalement, au deuxième vingt, Domi a inscrit son 17e de la saison avec une spectaculaire manœuvre derrière le but de Mikko Koskinen. Le meilleur marqueur du Canadien a terminé la rencontre avec dix tirs en direction du filet adverse.

 

La bonne étoile de Mete

 

Un attaquant de 231 livres se lance à la poursuite de la rondelle, épaule contre épaule, avec un défenseur de 183 livres. La logique veut qu’un tel avantage physique procure au colosse une longueur d’avance dans l’accomplissement de sa mission première, qui est de redonner la possession du disque à son équipe. Accessoirement, il se peut aussi que le contact qui en découle laisse le joueur de plus petit gabarit dans un piteux état. C’est ce qui s’est passé quand Victor Mete s’est retrouvé sur le chemin de Milan Lucic en première période. En étendant le bras droit pour créer une séparation avec son rival, Lucic a projeté le défenseur du Canadien contre la rampe. Une mauvaise chute et une collision brutale, certes, mais pour lesquelles il serait injuste de critiquer le mal-aimé de la foule montréalaise. Et au final, rien de plus qu’une bonne frousse pour Mete, qui a passé le reste de la période au vestiaire avant de réapparaître au banc pour le début de la deuxième.

 

Utilisé en double pendant l’absence de son partenaire, Shea Weber a terminé la rencontre avec un temps d’utilisation de 26:36.

 

La malchance de Byron

 

Byron n’a pas eu autant de chance de Mete. En fin de deuxième période, le marchand de vitesse du Canadien s’est fait aplatir dans la bande par le défenseur Matt Benning. En apparence banal, le contact a laissé Byron dans tous ses états. Le 41 a laissé gants et bâton sur la patinoire et s’est aussitôt dirigé vers le banc de son équipe En continuant sa route vers le corridor qui mène au vestiaire, Byron a expulsé sa rage en donnant trois coups de poing de la main droite dans la baie vitrée. L’histoire ne dit pas ce qui a fait le plus mal, mais au deuxième entracte, le Canadien a fait savoir que Byron était blessé au haut du corps et qu’il ne reviendrait pas dans le match. ​

 

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