À compter de vendredi, et ce jusqu'au 21 mai, RDS présentera 31 matchs du Championnat du monde de hockey, dont tous ceux du Canada.

Le Canada, la Russie et les États-Unis étant inscrits au tournoi, la France et l'Allemagne auront besoin de l'appui de la foule pour espérer réaliser un coup d'éclat au Championnat du monde de hockey senior.

Le Mondial se mettra en branle vendredi à Cologne, alors que l'Allemagne affrontera les États-Unis dans le groupe A. Les matchs du groupe B auront lieu à Paris, tandis que les demi-finales et la finale seront présentées à Cologne.

La Russie, qui a gagné le dernier de ses 27 titres mondiaux en 2014, fait aussi partie du groupe A, en compagnie de la Suède, la Slovaquie, la Lettonie, le Danemark et l'Italie. La France est accompagnée du Canada, de la Finlande, de la République tchèque, de la Suisse, du Bélarus, de la Norvège et de la Slovénie dans le groupe B. Les Canadiens affronteront les Tchèques vendredi.

Les quatre premiers pays de chaque groupe atteindront le deuxième tour, et le champion de chaque groupe affrontera le détenteur de la quatrième place dans l'autre.

« Je n'ai pas peur. Pourquoi serais-je effrayé?, a questionné l'attaquant allemand Felix Schuetz. Si nous perdons, je n'irai pas en prison. Je pourrai encore compter sur ma femme et mon enfant. »

L'Allemagne, qui a organisé le tournoi pour la dernière fois il y a sept ans, espère que ses partisans la propulseront jusqu'en demi-finales, comme c'était le cas en 2010.

Mais après avoir affronté les Américains, l'Allemagne croisera le fer successivement avec la Suède et la Russie.

« Honnêtement, nous pourrions nous retrouver les mains vides après trois matchs », a convenu le président de la Fédération allemande de hockey, Franz Reindl.

L'Allemagne est affaiblie en raison de l'absence du capitaine Marcel Goc, qui est blessé, et de l'attaquant étoile Leon Draisaitl, qui est toujours impliqué dans le parcours éliminatoire des Oilers d'Edmonton. Elle pourra toutefois compter sur la présence du gardien Thomas Greiss et de son coéquipier des Islanders de New York Dennis Seidenberg, de l'ailier des Coyotes de l'Arizona Tobias Rieder et du meilleur marqueur du Championnat d'Allemagne, Patrick Reimer, des Ice Tigers de Nuremberg.

« Ce sera très difficile, a reconnu Seidenberg. Beaucoup de choses peuvent se produire dans un tournoi. Tu peux jouer de chance dans un match, ou simplement jouer au-dessus de ta tête. Tout est possible. »

Le hockey dans le pays voisin, la France, connaît un regain de popularité ces dernières années et l'équipe nationale joue bien sous l'égide de l'entraîneur-chef Dave Henderson, qui est natif de Winnipeg.

Les espoirs de la France reposeront sur les épaules du défenseur Yohann Auvitu, des Devils d'Albany, d'Antoine Roussel, des Stars de Dallas, et de Pierre-Édouard Bellemare, des Flyers de Philadelphie. Roussel avait été nommé joueur étoile du tournoi lorsque la France avait atteint les quarts de finale en 2014.

Mais ni la France, ni l'Allemagne ne pourront compter sur une formation de 18 joueurs provenant de la LNH comme le Canada, qui convoite un troisième titre consécutif.

« Au total, ces joueurs ont effectué 17 présences dans ce tournoi, et neuf joueurs ont déjà été médaillés d'or pour le Canada, a rappelé le directeur général d'Équipe Canada, Ron Hextall. Ils peuvent jouer un rôle essentiel afin que cette équipe se mette en marche. »