Chaque mardi, le RDS.ca vous offre Le Carnet LHJMQ, un assemblage des faits marquants du week-end précédent dans le circuit Courteau.

Lapierre reprend son souffle

Le plan, chez les Lapierre, était de passer la soirée à jouer à des jeux de société. Une partie de tock, assurément, et peut-être aussi un duel de la Guerre des clans.

« Finalement, on a juste fini par parler de la vie ben relax. »

C’était mercredi soir dernier. Rétrogradé dans les rangs juniors quelques heures plus tôt par les Capitals de Washington, Hendrix Lapierre était alors de retour au domicile familial d’Aylmer, le temps d’une courte escale avant de se rapporter au Titan d’Acadie-Bathurst pour ses deux premiers matchs de la saison dans la LHJMQ.

« Je suis parti de Washington mercredi, j’ai passé une journée chez nous. Ensuite, je suis arrivé vers 22 h vendredi à Bathurst. Après ça, j’ai tout de suite joué samedi et dimanche. Disons que c’était pas mal Go! Go! Go! », récapitulait-il lundi à RDS.

De ses deux premiers matchs officiels dans l’uniforme du Titan, qui a fait son acquisition des Saguenéens de Chicoutimi l’été dernier afin de terminer la saison au sommet, Lapierre dresse un bilan modeste, lui qui a d’abord glané deux mentions d’aide samedi dans un gain de 6-4 contre les Cataractes de Shawinigan avant d’en ajouter une troisième dans un revers de 5-2 contre son ancien club, dimanche.

« Je pense que c’est sûr que je peux apporter une autre coche à ma game. [...] Je ne veux pas utiliser ça comme excuse, mais je savais que j’allais avoir besoin de pratiques et d’un peu de repos parce que ça été des jours rushant. »

Lapierre le répétera à plusieurs reprises au cours de l’entretien, il a hâte de pratiquer. Depuis son retour à Bathurst, le joueur étoile n’a pu que jeter un bref coup d’œil au tableau où est schématisé le système de jeu du Titan.

« C’est mieux que rien, mais dans un monde idéal tu le pratiques. Ça va faire vraiment du bien cette semaine de pouvoir me mettre dans ce rythme-là », anticipait-il au sortir d’une journée au cours de laquelle les réunions d’équipe se sont étirées au Centre régional K.C. Irving sans qu’il puisse lacer ses patins.

Au fil des prochaines semaines et des mois à venir, le choix de premier tour des Caps aura l’occasion d’étoffer sa candidature pour Équipe Canada junior, mais aussi et surtout de jouer. À toutes les sauces.

« [Les Capitals] veulent juste que je continue de jouer des matchs puisque je n’en ai pas joué beaucoup dans les dernières années. Que je prenne des mises en jeu, que je sois placé dans des situations autant offensives que défensives. Je suis conscient qu’il me reste encore beaucoup de choses à travailler », résumait celui qui a joué six rencontres dans la LNH et marqué dès la première de celles-ci cet automne. 

Le week-end dernier, Lapierre a vite été positionné au point d’appui sur le jeu de puissance par son entraîneur-chef Mario Durocher, ne tardant pas à tirer profit d’une chimie naissante avec les deux autres principales menaces offensives de l’équipe, Riley Kidney et Bennett MacArthur.

« J’ai la chance d’avoir Bennett MacArthur d’un bord et Riley Kidney de l’autre. C’est sûr que quand t’as ces deux gars-là, peu importe à qui tu passes la rondelle, tu sais qu’un bon jeu va arriver. Bennett a une shot incroyable et Riley a une très bonne vision », appréciait Lapierre, qui a récolté deux de ses trois passes en avantage numérique face aux Cataractes.

Défait dans huit de ses dix derniers matchs, le Titan accueille Lapierre à bras ouverts, tout comme MacArthur, qui a cruellement manqué à son équipe avant d’effectuer un retour au jeu cette semaine après un mois d’absence.

« On peut sentir que les dernières semaines ont peut-être été un peu plus difficiles, mais c’est notre job en tant qu’équipe de vraiment se remettre dedans.  C’est sûr que les gars n’étaient pas satisfaits des dernières semaines, mais là, on a toute notre équipe et il n’y a pas d’excuses. C’est vraiment là que ça commence. » (MF)

La confiance dans le tapis, Bourgault vise ECJ

Xavier Bourgault a eu une bonne frousse il y a une dizaine de jours. Le bâton d’un adversaire s’est glissé sous sa visière et l’a atteint à un œil, le laissant avec une vision embrouillé pendant quelques jours. « Sur le coup, je ne voyais plus rien », l’écoute-t-on nous dire avec un frisson dans le dos.

L’incident ne lui a finalement fait rater qu’un match et depuis, il est clair que Bourgault a retrouvé tous ses sens.

L’attaquant des Cataractes de Shawinigan a marqué deux buts vendredi dernier contre les Sea Dogs de Saint John et en a ajouté trois, tous en troisième période, le lendemain à Bathurst. Ses cinq buts de la fin de semaine lui ont permis de prendre la tête du classement des francs-tireurs de la LHJMQ avec 15 (à égalité avec William Dufour) et de conserver la tête du classement des pointeurs, qu’il partage avec Joshua Roy, avec 30 points.  

Bourgault a le compas vous savez où depuis le début de la saison : 23,1% de ses tirs ont trouvé le fond du filet. Depuis son retour du camp d’entraînement des Oilers d’Edmonton, il n’a été blanchi de la feuille de pointage que pour trois de ses 16 matchs. De son jeu transpire quelque chose comme une saine arrogance, la conviction que personne n’a réellement ce qu’il faut pour lui causer des ennuis s’il y met toute la gomme.  

« Ça avait bien été au camp des Oilers. Lors de mes deux matchs hors-concours, je trouvais que je faisais bien ça avec la rondelle, sans la rondelle. Je savais qu’ils avaient vraiment une grosse équipe cette année alors je ne me faisais pas d’attente, mais en revenant ici, j’avais vraiment beaucoup de confiance », confirme le 22e choix du repêchage de 2021 en entrevue au Carnet.

« Je suis bon pour protéger la rondelle et avec la confiance que j’ai, les jeux que je fais ne marchent pas tout le temps, mais la plupart du temps. Je trouve aussi que mon explosion est vraiment bonne alors je suis capable de battre des joueurs de vitesse aisément la plupart du temps. Ça ne me stresse pas d’essayer des jeux. La confiance, c’est vraiment une chose importante chez un joueur et je pense que ça paraît que j’en ai présentement. »

Bourgault fait tout ce tapage sans la présence de l’autre joueur étoile des Cataractes, Mavrik Bourque, qui n’a pas joué depuis le 29 octobre. Son équipe montre une fiche de 2-4 depuis, mais en l’absence de son capitaine, Bourgault a amassé 11 points en cinq matchs.

« Avec Mav, oui, quand on est ensemble on se complète très bien, mais c’est une chance de montrer que je suis aussi un bon joueur sans lui et que je suis capable d’amener une équipe à un autre niveau. C’est sûr que c’est une belle opportunité pour moi quand il n’est pas là de prendre l’équipe dans mes mains un peu », convient le vétéran de quatre saisons.

L’autre objectif avoué de Bourgault, c’est de représenter le Canada au Championnat du monde junior en décembre. Il avait été invité au camp d’évaluation estival en juillet. Son entraîneur Daniel Renaud a livré un solide plaidoyer pour appuyer sa candidature ce week-end dans les pages du journal Le Nouvelliste, en jurant que son protégé faisait « tout ce qu’il avait à faire sur la glace pour faire partie de cette équipe ».

« Je pense que j’ai ma place là et depuis le début de la saison, justement, j’essaie de le prouver, dit le meilleur marqueur junior au pays. Il n’y a rien de fait, évidemment. Mais je pense que si je joue de la même façon, j’ai des bonnes chances de faire l’équipe. Mais il me reste encore du travail à faire. » (NL)

Ivan Ivan sur les traces d’Egor Sokolov?

Les Eagles du Cap-Breton ne savaient trop à quoi s’attendre quand Ivan Ivan est revenu sur l’île cet été.

L’attaquant tchèque avait encore 17 ans la dernière fois qu’il avait été vu dans les parages, à la toute fin de sa saison recrue. Cette année-là, il avait fourni 22 points, dont 11 buts, en 62 matchs dans un rôle de soutien à l’imposant contingent de vétérans dirigé par l’entraîneur Jack Grimes. Les Eagles avaient 40 victoires quand la crise de la COVID-19 a mis fin à leur élan.

L’an dernier, les restrictions liées à la pandémie ont empêché Ivan de traverser l’Atlantique. Le jeune homme d’Ostrava a joué cinq matchs pour une équipe de deuxième division dans son pays et deux autres avec l’équipe nationale des moins de 20 ans.

« La journée où les frontières ont rouvert, il a pris son billet d’avion et il est arrivé pour s’assurer d’être là si ça refermait le lendemain. Et nous, on l’a accueilli à bras ouverts », raconte le directeur général Jacques Carrière.

Fils d’un ancien choix des Blues de St. Louis, Ivan avait pris du coffre. Il était devenu, au fond, un homme. Et comme son gabarit, le contexte dans lequel il a renoué avec son équipe n’était plus le même. Les Eagles étaient maintenant une équipe jeune, au début d’un cycle de reconstruction. Conséquemment, leur Européen s’est vu confier des opportunités dont il n’aurait pas pu rêver deux ans plus tôt et sa réponse a jusqu’ici été impressionnante.

Limité à un but à ses huit premiers matchs, Ivan s’est depuis transformer en buteur métronome. Il a marqué dans six matchs consécutifs entre le 20 octobre et le 3 novembre et s’est tout de suite remis au boulot après avoir été muselé à Victoriaville. Il revendique maintenant dix buts à ses dix derniers matchs et 18 points en autant de sorties cette saison. Son rendement est l’une des rares sources de réjouissance au sein d’une équipe qui occupe l’avant-dernier rang du classement général de la LHJMQ.

« C’est un de nos piliers présentement, se réjouit Carrière. Oui, il noircit la feuille de pointage, mais il y a aussi la façon dont il joue, l’énergie avec laquelle il joue. C’est vraiment spécial de le voir aller. Il a vraiment pris beaucoup de maturité dans la façon dont il joue ses matchs. »

Il y a deux ans, un joueur de 19 ans a connu une telle éclosion chez les Eagles qu’il a finalement été repêché par une équipe de la LNH après avoir été ignoré à ses deux première années d’admissibilités. Personne ne dit qu’Ivan Ivan a le même profil qu’Egor Sokolov, un tireur d’élite qui a obtenu 92 points en seulement 52 matchs à sa dernière année junior. « Ce n’est pas un skills pur, décrit son DG. Mais c’est un gars qui pense bien la game. Un joueur sur 200 pieds qui travaille, travaille, travaille. C’est ce qui lui amène du succès. »

Personne ne dit non plus qu’une équipe le prendra en deuxième ronde comme les Sénateurs d’Ottawa l’ont fait avec son ancien coéquipier en 2020. Mais Carrière sait que le nom de son poulain commence à attirer la curiosité de certains recruteurs.

Il nous démontre avec ses habiletés et la façon dont il joue ses matchs qu’il veut avoir le spotlight et l’attention des recruteurs de la LNH. Présentement, il l’a. Les recruteurs m’en parlent, ils en parlent à mes entraîneurs. Est-ce que ça peut l’amener à être repêché? À toutes les années, il y a des joueurs de 19 ans qui le sont, alors oui, c’est une possibilité. Mais s’il ne l’est pas, je pense qu’il y a une chose certaine qui se dessine pour lui et c’est une invitation à un camp d’entraînement.

« Moi je m’attends à ce que certaines équipes de la LNH lui donnent de l’amour. » (NL)

L’audition de Kevyn Brassard

Kevyn Brassard a momentanément craint le pire. Trois buts sur quatre lancers, son sort était peut-être déjà scellé.

Acquis le 3 novembre du Titan d’Acadie-Bathurst, avec qui il n’avait pu se tailler un poste, le gardien de 19 ans avait le dernier week-end pour démontrer aux Saguenéens de Chicoutimi qu’il appartenait à la LHJMQ, mais sa baisse de régime en toute fin de rencontre vendredi face aux Wildcats de Moncton avait le potentiel de refroidir son nouveau club, redoutait-il. 

Au lendemain de ce gain de 6-4 des Sags au cours duquel il a repoussé 27 des 31 lancers de Moncton, Brassard a regardé le duel contre les Sea Dogs de Saint John des estrades du TD Station, assistant à une performance de 44 arrêts de son nouveau coéquipier Sergei Litvinov dans un triomphe de 4-2.

Ne lui restait plus qu’une occasion de convaincre le directeur général et entraîneur-chef Yanick Jean, dimanche, face à la redoutable attaque du Titan, récemment bonifiée par les retours d’Hendrix Lapierre et Bennett MacArthur.

Brassard a conclu la rencontre avec 33 arrêts à son nom, la première étoile et une deuxième victoire en autant de départs. Au mieux, le portier anticipait alors un retour entre les poteaux du filet des Timberwolves de Miramichi, du circuit Junior A des Maritimes, en attendant un rappel des Saguenéens à la période des transactions des Fêtes. 

« Je ne m’attendais pas à les rejoindre tout de suite », s’étonnait-il encore lundi, alors qu’il parcourait à bord de sa voiture la distance séparant Miramichi de Chicoutimi, à l’invitation de Jean.

« On pensait qu’il pouvait tenir son bout dans notre ligue, mais c’est certain que c’était un genre d’audition [en fin de semaine]. On veut de la constance, on veut quelqu’un qui nous permet de rester dans le match pour s’accrocher. Il a fait ça lors des deux rencontres », justifiait à RDS le patron des Bleus.

« On avait besoin d’un gars qui arrête le premier lancer. [...] On a bien joué devant lui. Il a fait de bons arrêts à des moments opportuns, ce qu’on n’avait pas eu nécessairement dans les derniers matchs avant son arrivée. »

Choix de 3e ronde des Remparts de Québec en 2018 (47e), Brassard débarque au Centre Georges-Vézina avec 21 matchs d’expérience dans le circuit Courteau, dont 18 joués avec les Huskies de Rouyn-Noranda au fil des deux dernières campagnes. Litvinov et la recrue Jérémy Louchard, les deux autres membres d’un ménage à trois avec lequel Jean se dit à l’aise de composer d’ici Noël, ont disputé un total de 26 rencontres dans la LHJMQ.

« Ce n’est pas pour leur mettre de la pression, jure Jean. Ils ont des choses à travailler, ce sont de jeunes gardiens de but. Lorsqu’on a fait l’acquisition de Brassard, on a été très clairs avec les deux, à savoir les choses sur lesquelles on veut qu’ils travaillent. On veut que Brassard puisse leur donner du temps pour travailler sur ces aspects-là. »

Puisqu’il ne lui est pas permis de signer un contrat régulier d’ici la prochaine fenêtre de transactions, Brassard peut encore jouer sept matchs à titre de joueur affilié.

« J’attendais d’avoir cette chance-là pour me prouver. J’espère que je vais continuer à le faire dans les prochaines games. » (MF)

Aux quatre coins de la « Q »

-L’attaquant des Mooseheads de Halifax Robert Orr est sorti de sa torpeur. Inséré sur le premier trio aux côtés d’Elliot Desnoyers et Jordan Dumais, l’espoir des Hurricanes de la Caroline a marqué cinq buts en trois matchs en fin de semaine. Il en avait inscrit un seul à ses 13 premiers matchs de la saison.

-Toujours à Halifax, Zachary L’Heureux a écopé d’une suspension de quatre matchs pour avoir porté son bâton à la tête d’un adversaire. L’Heureux avait été suspendu à quatre reprises la saison dernière... Le défenseur de l’Océanic de Rimouski Jérémie Biakabutuka (deux matchs) et l’attaquant de l’Armada de Blainville-Boisbriand Félix Poulin (trois matchs) se sont aussi inscrits dans le registre du comité de discipline.

-Le collègue Stéphane Leroux nous apprenait jeudi dernier que la blessure à l’épaule de Mavrik Bourque est moins sérieuse que prévu. Le capitaine des Cataractes de Shawinigan pourrait revenir au jeu au début du mois de décembre et s’avérer un candidat pour Équipe Canada junior.

-Le rouleau compresseur du Phoenix de Sherbrooke continue de faire du dommage : 18 buts marqués en trois matchs en fin de semaine. L’équipe estrienne a remporté ses sept derniers matchs et trône au sommet du classement de la LHJMQ.

-Simon Pinard a connu tout un match vendredi contre l’Océanic. Le vétéran de l’Armada a marqué trois buts successifs pour aider son équipe à combler un retard de 0-3 en troisième période. Pinard a aussi fait mouche en fusillade dans une défaite des siens.

-Bourreau des Foreurs de Val-d’Or en finale de la coupe du Président en juin dernier, Nikolas Hurtubise a tourné le fer dans la plaie de l’équipe abitibienne samedi. Le gardien des Tigres de Victoriaville a réalisé 26 arrêts dans une victoire de 4-0 des champions en titre.

-Deux joueurs en feu chez le Drakkar de Baie-Comeau : Benjamin Corbeil (6-6-12) et Raivis Kristians Ansons (3-9-12) ont maintenant récolté au moins un point dans neuf matchs de suite.

-Dernier au classement général, le Drakkar a par ailleurs renouvelé le contrat de son entraîneur-chef et directeur général adjoint Jean-François Grégoire. Celui-ci est maintenant lié à l’équipe de la Côte-Nord jusqu’à la fin de la saison 2024-2025.

-Deux transactions mineures à signaler : les Saguenéens ont fait l’acquisition du défenseur de 20 ans Félix-Olivier Chouinard des Cataractes pour un choix de 10e ronde. Les Voltigeurs de Drummonville ont quant à eux acquis le défenseur de 17 ans Mathieu Martel des Huskies de Rouyn-Noranda en retour d’un choix de 14e ronde.

-Selon le journal Le Quotidien, le Biélorusse Andrei Loshko est arrivé à Chicoutimi en fin de semaine. Le deuxième joueur européen des Sags était toujours en attente de ses documents de travail.

-En entrevue sur une station radiophonique de Saint John, le directeur du développement des joueurs des Flames de Calgary, Ray Edwards, a laissé la porte ouverte à un retour du défenseur Yan Kuznetsov avec les Sea Dogs. Le défenseur de 19 ans a joué dix matchs avec le Heat de Stockton dans la Ligue américaine cette saison.

Les citations de la semaine

« Ce soir, j’avais deux joueurs affiliés dans mon alignement. Ça fait 14 parties que je dois mettre des défenseurs à l’attaque. Je pense être un bon entraîneur, mais je ne suis pas un magicien »

- L’entraîneur-chef des Foreurs Maxime Desruisseaux au journal Le Citoyen après la défaite contre les Tigres.

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« Bâtir un calendrier comme ça, ce n’est pas fort. C’est le pire calendrier de l’histoire du Phoenix. »

 - Stéphane Julien, entraîneur-chef du Phoenix, au journal La Tribune.

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« Ça fait trois échauffourées en trois parties contre eux cette saison. C’est une bonne moyenne au bâton. C’est drôle, ça arrive tout le temps contre Blainville, avez-vous remarqué? »

- L’entraîneur de l’Océanic Serge Beausoleil au journal Le Soir sur la séquence qui a mené à l’expulsion de Jérémie Biakabutuka.

Le jeu de la semaine

Hurtubise s'étire de tout son long