Lorsque le chandail avec le no 87 de Sidney Crosby a été retiré à Rimouski le 27 septembre, la Ligue de hockey junior majeure du Québec a aussi indiqué que plus personne ne porterait ce numéro.

De passage à l’Antichambre, le commissaire Gilles Courteau a précisé sa pensée à savoir pourquoi Crosby recevait un tel honneur. Il aurait ainsi enclenché la partie de dominos.

« Le chandail de Sidney Crosby est une première étape. Par respect pour Sidney et ce qu’il représente pour la Ligue, en tant que modèle pour nous, alors qu’il a fait un choix de venir dans la LHJMQ au lieu d’aller aux États-Unis. »

« C’est une belle opportunité pour nous de souligner ce qu’il a fait pour la Ligue de hockey junior majeure », a mentionné celui qui en est à sa 34e année à ce poste.

À sa 51e saison d’activités, la LHJMQ sera le centre d’attention de la LNH en raison de la présence d’un autre espoir plus que prometteur avec l’Océanic, Alexis Lafrenière. Avec le repêchage qui sera aussi tenu à Montréal, cette saison devrait être remplie de feux d’artifice.

« Ce sera une année spéciale avec un bon focus évidemment médiatique, mais aussi des recruteurs qui vont suivre plusieurs espoirs à travers la Ligue. Ce sera intéressant de voir leur évolution et la frénésie qui va entourer la saison d’Alexis Lafrenière », a-t-il maintenu.

Gilles Courteau prend soin de mentionner que la Ligue a sans cesse évolué au fil des années. Les joueurs sont aujourd’hui plus rapides qu’à ses débuts en tant que commissaire. Le défi demeure pour ce dernier d’assurer que chaque marché puisse continuer d’opérer et il veut conserver le talent local au nord de la frontière.

« On fait tout le temps allusion au Collège américain, sauf que tu n’y vas pas à 16 ou 17 ans. Il faut passer par une " prep school " avant de se retrouver dans la USHL et après, il y a une chance d’aller dans un Collège américain. Entre l’étape du " prep school " et l'obtention de la bourse dans son entièreté, il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus », a expliqué celui qui compte informé la clientèle du hockey mineur du chemin qu'ouvre le circuit québécois.

« On veut avoir l’opportunité de parler aux parents et aux jeunes le plus tôt possible. On veut aussi discuter dès cette année aux joueurs Bantam sur notre territoire afin de répondre aux questions. On veut être avec eux lors de leur évolution afin que de se rapprocher du 100 %, alors que présentement 98 % des joueurs qui sont admissibles à venir dans la LHJMQ viennent. Il faut travailler sur le 2 %, qui sont souvent des bons joueurs », a reconnu Courteau.