Craig Anderson (8-4, 2.49, .914) c. Marc-André Fleury (8-4, 2.55, .927)

Craig Anderson n’a pas été à son mieux face aux Rangers mais il a su effectuer les bons arrêts aux bons moments. Particulièrement lorsque le match était sur la ligne alors que son équipe tentait de créer l’égalité ou de conserver une mince avance, comme ce fut le cas lors de la sixième rencontre au Madison Square Garden. Très loin du style « papillon » traditionnel, Anderson excelle dans sa lecture du jeu, guidé par sa vaste expérience.

Toujours actif autour de son filet, il se complique parfois la vie avec des décisions audacieuses qui coûtent cher à sa formation. Il devra absolument améliorer le contrôle de ses retours de lancers sans quoi, les Penguins rempliront le filet en finale d’Association de l’est.

Marc-André Fleury a gardé son meilleur match pour la fin contre les Capitals. Après avoir démontré ses premiers signes d’essoufflement, il a su rebondir comme il l’a fait si souvent au cours de sa carrière. Même avec une marge de manœuvre rétrécie, considérant le retour au bout du banc de Matt Murray, je ne vois pas pourquoi Fleury en perdrait son poste. Souvent spectaculaire, il a été la pierre d’assise d’une défensive éclopée depuis le début des séries éliminatoires 2017. Même si sa technique n’est pas toujours parfaite et qu’il se retrouve parfois la poitrine sur la patinoire, ses qualités athlétiques et son sens de la compétition le sortent souvent d’embarras.

Verdict : Avantage Fleury

Pekka Rinne (8-2, 1.37, .951) vs John Gibson (7-3, 2.80, .908)

À mon avis, Pekka Rinne est le seul gardien toujours en lice pour le Conn Smythe remis au joueur le plus utile des séries de la LNH. Affichant la meilleure moyenne de buts alloués et le meilleur taux d’efficacité de tous les gardiens ayant obtenu un départ dans les séries 2017, il offre une présence imposante devant sa cage. Rinne étant toujours très actif derrière son filet, les Ducks devront avoir en tête un plan préétabli afin de récupérer la rondelle une fois celle-ci rejetée profondément sans quoi, les Predators les tailleront en pièces. Encadré par le meilleur quatuor principal à la défense, il aide constamment à la relance grâce à une gestion de match sans reproches.

John Gibson devra tout simplement mieux performer pour espérer voir son équipe passer au tour suivant. Lors de séries éliminatoires serrées, où même une bonne performance de ton gardien ne garantit pas la victoire, le jeune gardien des Ducks devra démontrer plus de constance dans son jeu. Il n’est pas question, ici, de blâmer son style peu orthodoxe ou son attitude positive inébranlable. À ce stade-ci d’une éventuelle conquête, une équipe aguerrie comme Anaheim doit être en mesure d’avoir la certitude que son gardien, sans voler le match, sera au moins à la hauteur. Doté de qualités athlétiques supérieures à la moyenne et capable de se déplacer de façon explosive latéralement, John Gibson pourrait s’avérer être la clé dans une série qui s’annonce d’être âprement disputée.

Verdict : Avantage Rinne

ContentId(3.1232303):Les Ducks prendront-ils leur revanche?
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