Après avoir connu le meilleur début de saison de sa carrière, l'attaquant Tomas Plekanec, du Canadien de Montréal ne produit plus depuis quelques matchs.

En effet, le numéro 14 du Tricolore, qui avait connu un départ sur les chapeaux de roues et qui affichait un dossier de 4-1-5 avec un différentiel de plus quatre après seulement trois matchs et de 4-4-8 avec un différentiel de plus quatre après huit rencontres, n’a pu faire mieux qu’un rendement de 0-1-1 avec un différentiel de moins un lors de ses sept dernières rencontres.

Auteur de neuf tirs au but lors de ses trois premiers matchs et de 25 tirs après huit parties, il a obtenu 17 tirs lors de sa récente disette de sept rencontres.

Durant cette séquence, il a été utilisé plus souvent qu’auparavant, car ayant obtenu 18:49 minutes de temps de glace lors de ses huit premiers matchs, il a été sur la patinoire durant une moyenne de 19:30 minutes lors des sept derniers matchs, dont un sommet cette saison de 22:34 minutes, dans le gain de 2-1, en tirs de barrage, face aux Flames de Calgary, le 28 octobre dernier.

Son dernier but remonte au 25 octobre dernier, dans un gain de 3-1, face aux Rangers de New York, alors qu’il avait réussi le premier filet de la rencontre, en désavantage numérique, à 12:06 de la premère période, contre le gardien Henrik Lundqvist.

Depuis ce dernier but, son unique point a été une mention d’assistance et elle a été obtenue samedi dernier, sur le premier but de la rencontre marqué par Brendan Gallagher, à 9:36 de la deuxième période.

Soulignons qu’il avait été nommé le joueur par excellence de la première semaine d’activités dans la LNH cette saison et qu’il présente un dossier à vie de 181-268-449 en 694 matchs dans le circuit et que son prochain point sera le 450e de sa carrière, un plateau que seulement 26 joueurs ont atteint dans l'histoire de l'équipe.

On sait que le Canadien ne marque pas beaucoup de buts depuis sept rencontres (12) et les joueurs des deux premiers trios n’ont pas été très productifs depuis le 27 octobre dernier.

Daniel Brière n’est plus utilisé par Patrick Roy

Le temps commence à faire son œuvre pour l’attaquant Daniel Brière, de l’Avalanche du Colorado, car il semble vivre le même genre de situation que l’an dernier.

En effet, le petit et spectaculaire attaquant, qui a eu 37 ans le 6 octobre dernier, ne semble plus en mesure de suivre le rythme rapide de la LNH, ayant été retiré de la formation partante par l’entraîneur-chef Patrick Roy, dans les six dernières parties.

Après 10 matchs, il affichait un dossier de 2-1-3 avec un différentiel de moins deux, un temps d’utilisation de 11:07 minutes par rencontre et un fait à souligner, il avait marqué les deux buts victorieux dans les deux seuls gains de l’équipe à ce moment-là.

Pendant son retrait, l’Avalanche a eu une fiche de 2-3-1 pour cinq points en six rencontres, l’attaque ayant marqué 18 buts, une moyenne de 3,00 par match.

Après avoir présenté un rendement de 34-34-68 (un sommet personnel de 34 buts) avec un excellent différentiel de plus 20 en 77 matchs en 2010-2011, il n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 16-33-49 avec un différentiel de plus cinq en 70 matchs en 2011-2012 et en 2012-2013, il avait eu un dossier de 6-10-16 avec un différentiel de moins 13 en 34 matchs, ayant raté plusieurs rencontres en raison d’une commotion cérébrale.

Obtenu en retour de Pierre-Alexandre Pareanteau, le 30 juin dernier, Brière avait présenté l’an dernier, un rendement de 13-12-25 avec un différentiel de plus un en 69 matchs lors de sa seule saison dans l’uniforme du Canadien.

Brière, qui fut le deuxième choix des Coyotes de Phoenix, le 24e au total lors du repèechage universel de 1998, a une fiche à vie de 301-386-687 en 926 matchs réguliers et de 53-63-116 en 124 matchs dans les éliminatoires dans la LNH.

Les Jets sont avares à l’étranger

Sans faire trop de bruit, les Jets de Winnipeg semblent de retour sur le chemin du succès et ils ont réussi à exceller lors de leurs récentes rencontres disputées à l’étranger.

En effet, la formation dirigée par Paul Maurice, qui affichait un dossier de 1-4-0 après cinq matchs, a réussi à renverser la vapeur, comme l’indique son rendement de 7-1-2 lors de ses 10 derniers matchs disputés depuis le 21 octobre dernier et son seul revers en temps régulier lors de cette séquence fut celui du 24 octobre, 4-2, contre le Lightning de Tampa Bay, au MTS Center.

Encore plus, les Jets ont une fiche de 4-0-1 lors de leurs cinq derniers matchs à l’étranger et ils n’ont concédé six buts lors des cinq rencontres.

Sur ce plan, soulignons que les Jets ont gagné leurs trois dernières parties jouées à l’extérieur et le côté spectaculaire est le fait qu’ils ont signé des gains par un blanchissage de 1-0 (en tirs de barrage), contre les Rangers de New York, au Madison Square Garden, le 1er novembre, également de 1-0, contre les Blackhawks de Chicago, au United Center, le 2 novembre et de 2-1 (en fusillade), contre les Sénateurs d’Ottawa, au Centre Canadian Tire, samedi soir.

C’est donc dire qu eles Jets n’ont pas concédé un seul but à forces égales dans leurs trois derniers matchs à l’étranger, car le filet marqué par le prolifique Chris Neil à 11 :48 de la première période a été réussi en avantage numérique, durant une pénalité à Toby Enstrom.

En ajoutant le match du 30 octobre dernier, un revers de 2-1, en tirs de barrage, face aux Devils du New Jersey, au Prudential Center, les Jets n’ont concédé que deux buts en temps régulier et prolongation, lors de leurs quatre dernières rencontres à l’étranger, car ils étaient venus près de réaliser un jeu blanc, concédant un but à Michael Ryder, à 16:33 de la troisième période, avant de subir la défaite en fusillade.

Dans le gain contre les Rangers, Ondrej Pavelec a réussi un total de 38 arrêts pour le jeu blanc, alors que face aux Blackhawks, c’est la recrue Michael Hutchinson, qui a réussi l’exploit, en arrêtant 33 tirs.

Ce n’est pas une sinécure que de réussir deux blanchissages de suite et encore moins par le score de 1-0, à l’étranger.

Le Canadien n’a qu’à bien se tenir devant une équipe qui vient de voir seulement huit buts marqués lors de ses quatre derniers matchs à l’extérieur.

LES QUATRE DERNIERS MATCHS À L’ÉTRANGER DES JETS

30 octobre 2014-Winnipeg 1 au New Jersey 2 (fus.)

1 novembre 2014-Winnipeg 1 à Rangers de NY 0 (fus.) (Ondrej Pavelec, 38 arrêts)

2 novembre 2014-Winnipeg 1 à Chicago 0 (Michael Hutchinson, 33 arrêts)

8 novembre 2014-Winnipeg 2 à Ottawa 1 (fus.)

Un descente aux enfers pour les Stars

C’est vraiment une dégringolade en règle que vivent les Stars de Dallas.

En effet, la formation dirigée par Lindy Ruff, qui affichait un excellent dossier de 4-2-1, lors de ses sept premiers matchs, n’a pas réussi à remporter une seule victoire depuis le 25 octobre, ne pouvant faire mieux qu’une fiche de 0-5-2 pour seulement deux points lors de ses sept dernières parties.

Les Stars ont été surclassés 28-16 (plus 12) au chapitre des buts marqués lors de cette triste séquence, dont trois défaites par un seul but d’écart, deux en bris d’égalité.

Depuis le début de la campagne, ils ont une fiche globale de 4-6-4 pour 12 points en 14 matchs, au dernier rang de la section Centrale, dans l’Association de l’Ouest et soulignons qu’ils ont un dossier de 3-3-0 en six matchs à l’étranger, mais de 1-3-4 lors de leurs huit rencontres disputées au American Airlines Center.

Leur seul gain local fut celui du 21 octobre dernier, 6-3, face aux Canucks de Vancouver et depuis, ils ont une fiche de 0-3-2 lors de leurs cinq derniers matchs devant leurs partisans.

Certains joueurs déçoivent beaucoup et c’est le cas de l’attaquant Ales Hemsky, qui a signé un contrat de joueur autonome et qui tarde à produire, affichant un piètre dossier de 0-1-1 avec un différentiel de moins sept dans ses 14 premiers matchs, ayant été utilisé durant une moyenne de 13:50 minutes.

Ils tenteront de mettre fin à leur léthargie de sept matchs (0-5-2) en visitant les Coyotes de l’Arizona, ce soir et les Kings de Los Angeles, jeudi soir.

Les Blue Jackets de Columbus pourraient égaler un triste record d’équipe

Un peu à l’image des Stars de Dallas, les Blue Jackets de Columbus semblent avoir dérapé après un excellent début de saison, à un tel point qu’ils pourraient égaler une triste marque de l’histoire de la formation.

La troupe de Todd Richards, dont la fiche était de 4-2-0 après ses six premiers matchs, a piqué du nez comme l’indique son rendement de 0-7-1 lors de ses huit derniers matchs disputés depuis le 24 octobre dernier.

Cette séquence de huit défaites de suite est tout près du record de l’histoire de la formation, ayant subi neuf défaites consécutives (fiche de 0-8-1), du 10 au 26 décembre 2009.

Son dernier gain remonte au 23 octobre (5-4), face aux Sharks de San Jose, au SAP Center et depuis cette victoire, l’équipe a été incapable de triompher, ayant été frappée par les suspensions et les blessures à plusieurs joueurs, dont le gardien numéro un Sergei Bobrovsky.

Durant cette séquence difficile, les Blue Jackets ont été surclassés 35-16 (plus 19) au chapitre des buts marqués, ayant été limités à deux buts ou moins en sept occasions sur les huit parties.

Affichant un dossier de 0-3-1 lors de leurs quatre derniers matchs à l’étranger, les Blue Jackets tenteront de secouer cette léthargie en visitant les Capitals de Washington, ce soir, au Verizon Center.

Après avoir participé aux séries éliminatoires pour seulement la deuxième fois de leur histoire l’an dernier, les Blue Jackets doivent retrouver le chemin du succès, car ils risquent de les rater cette saison.