Molson n'avait plus le choix
Hockey jeudi, 29 mars 2012. 13:52 jeudi, 14 nov. 2024. 02:25
Ce n'était qu'une question de temps avant que Pierre Gauthier ne soit relevé de ses fonctions et ce congédiement ne pouvait survenir à un meilleur moment.
D'abord, strictement d'un point de vue financier, le propriétaire et président du Canadien se devait de poser un geste. Lors du dernier match de son équipe au Centre Bell, j'ai pu observer de nombreux bancs vides et de loges corporatives peu fréquentées.
Non seulement les fans du Tricolore boudent-ils le produit de piètre qualité leur étant offert sur la patinoire, ils dépensent encore moins dans les concessions du Centre Bell.
Le message ne pourrait être plus clair, Pierre Gauthier n'a pas fait le boulot. Cette saison du moins.
Car rappelons-nous, lorsque le Canadien a atteint le troisième tour des séries en 2010, en grande partie grâce à Jaroslav Halak, personne ne plantait Michael Cammalleri, Scott Gomez et Brian Gionta. Encore moins Pierre Gauthier et Bob Gainey.
Puis l'an dernier, lorsque le Canadien s'est incliné en sept rencontres devant les Bruins de Boston, aucun joueur n'a subi les foudres des partisans ou des analystes, mis à part Gomez.
Si Gauthier se retrouve sans emploi aujourd'hui, c'est en raison de la série de décisions douteuses qu'il a prises cette saison. À commencer par le congédiement de l'entraîneur adjoint Perry Pearn quelques heures avant un match.
Ajoutez à cela qu'il a remercié son entraîneur-chef Jacques Martin alors qu'il présentait une fiche de 13-12-7 et que l'équipe ne se retrouvait qu'à deux points d'une place en séries.
Qui l'a remplacé ? Un entraîneur par intérim unilingue anglophone. Randy Cunneyworth, je l'aime bien, mais s'il était demeuré en poste, Martin aurait sûrement fini par implanter un système de jeu capable de mettre en valeur une brigade défensive assez ordinaire merci afin de gagner quelques matchs et surtout de ne pas paraître aussi mal.
Ce n'est pas tout. Échanger Cammalleri entre la deuxième et troisième période d'une rencontre pour faire l'acquisition de Rene Bourque. Bien que je ne sois pas prêt à jeter l'éponge dans son cas, cela fait tout de même mal paraître Gauthier.
Inutile de parler de l'échange de Kaberle. Jim Ruherford doit encore fêter en Caroline.
Gainey aussi coupable
Gauthier n'est toutefois pas le seul à pointer du doigt pour les déboires du Canadien. Bob Gainey est tout aussi responsable et il était plus que temps qu'il parte.
Comment peut-on échanger Ryan McDonagh pour Scott Gomez ? Je ne comprends toujours pas.
Présent sur la galerie de presse lors de presque tous les matchs du Canadien, il était encore omniprésent dans l'entourage de l'équipe et avait une certainement encore une emprise sur l'équipe.
Les deux acolytes étant maintenant partis, Geoff Molson se tournera vers Serge Savard afin de le guider dans l'embauche du prochain directeur général du Canadien. Une excellente décision dans les circonstances.
Savard a du flair et il sait ce que ça prend pour gagner à Montréal. Dans les dernières semaines, il ne s'est d'ailleurs pas gêné pour déplorer le fait que l'équipe manquait de passion et de joueurs francophones.
Reste à voir si Molson suivra les recommandations du dernier directeur général du Canadien à avoir soulevé la coupe Stanley.
*Tiré d'une entrevue à SPORTS 30.
D'abord, strictement d'un point de vue financier, le propriétaire et président du Canadien se devait de poser un geste. Lors du dernier match de son équipe au Centre Bell, j'ai pu observer de nombreux bancs vides et de loges corporatives peu fréquentées.
Non seulement les fans du Tricolore boudent-ils le produit de piètre qualité leur étant offert sur la patinoire, ils dépensent encore moins dans les concessions du Centre Bell.
Le message ne pourrait être plus clair, Pierre Gauthier n'a pas fait le boulot. Cette saison du moins.
Car rappelons-nous, lorsque le Canadien a atteint le troisième tour des séries en 2010, en grande partie grâce à Jaroslav Halak, personne ne plantait Michael Cammalleri, Scott Gomez et Brian Gionta. Encore moins Pierre Gauthier et Bob Gainey.
Puis l'an dernier, lorsque le Canadien s'est incliné en sept rencontres devant les Bruins de Boston, aucun joueur n'a subi les foudres des partisans ou des analystes, mis à part Gomez.
Si Gauthier se retrouve sans emploi aujourd'hui, c'est en raison de la série de décisions douteuses qu'il a prises cette saison. À commencer par le congédiement de l'entraîneur adjoint Perry Pearn quelques heures avant un match.
Ajoutez à cela qu'il a remercié son entraîneur-chef Jacques Martin alors qu'il présentait une fiche de 13-12-7 et que l'équipe ne se retrouvait qu'à deux points d'une place en séries.
Qui l'a remplacé ? Un entraîneur par intérim unilingue anglophone. Randy Cunneyworth, je l'aime bien, mais s'il était demeuré en poste, Martin aurait sûrement fini par implanter un système de jeu capable de mettre en valeur une brigade défensive assez ordinaire merci afin de gagner quelques matchs et surtout de ne pas paraître aussi mal.
Ce n'est pas tout. Échanger Cammalleri entre la deuxième et troisième période d'une rencontre pour faire l'acquisition de Rene Bourque. Bien que je ne sois pas prêt à jeter l'éponge dans son cas, cela fait tout de même mal paraître Gauthier.
Inutile de parler de l'échange de Kaberle. Jim Ruherford doit encore fêter en Caroline.
Gainey aussi coupable
Gauthier n'est toutefois pas le seul à pointer du doigt pour les déboires du Canadien. Bob Gainey est tout aussi responsable et il était plus que temps qu'il parte.
Comment peut-on échanger Ryan McDonagh pour Scott Gomez ? Je ne comprends toujours pas.
Présent sur la galerie de presse lors de presque tous les matchs du Canadien, il était encore omniprésent dans l'entourage de l'équipe et avait une certainement encore une emprise sur l'équipe.
Les deux acolytes étant maintenant partis, Geoff Molson se tournera vers Serge Savard afin de le guider dans l'embauche du prochain directeur général du Canadien. Une excellente décision dans les circonstances.
Savard a du flair et il sait ce que ça prend pour gagner à Montréal. Dans les dernières semaines, il ne s'est d'ailleurs pas gêné pour déplorer le fait que l'équipe manquait de passion et de joueurs francophones.
Reste à voir si Molson suivra les recommandations du dernier directeur général du Canadien à avoir soulevé la coupe Stanley.
*Tiré d'une entrevue à SPORTS 30.