Alors que la grande majorité des ligues sportives sont à l’arrêt pendant cette pandémie de la COVID-19, la lutte assure un divertissement pour ses amateurs.

Le Québécois Kevin Owens est cependant à l’écart de l’action depuis bientôt deux semaines.

Dans un premier temps, il a indiqué à notre collègue Pierre Houde lors d’une entrevue à l’émission Et le but, mercredi, qu’il souffrait d’une blessure à la cheville, résultat de son vol spectaculaire lors de son combat contre Seth Rollins à WrestleMania 36.

Owens s’est jeté du haut de l’inscription WrestleMania à une vingtaine de pieds du sol pour atterrir sur son rival qui était couché sur une table. Résultat, le Québécois croit souffrir d’une entorse ou d’une légère fracture et des Rayons-X seront nécessaires au cours de la semaine pour confirmer le tout.

Si Owens est à l’écart, c’est aussi parce qu’il voulait être auprès de sa famille pendant la pandémie de la COVID-19. Une liberté que la WWE permet à ses athlètes, même si elle poursuit ses activités.

« C’est spécial que nous ayons été considérés comme essentiels dans l’État de la Floride, mais c’est peut-être une mentalité où ils pensent que les gens ont besoin d’une telle distraction », a-t-il souligné.

« Ce qu’il y a de bien avec la WWE, c’est qu’elle ne nous oblige pas à être présents si on ne veut pas. C’est d’ailleurs pourquoi dans les deux dernières semaines je n’ai pas été présent, car je préférais être chez moi avec ma famille », a-t-il précisé.

Sa présence par vidéoconférence avec Pierre Houde a également permis à Owens de revenir sur son parcours dans la lutte. Car avant d’atteindre les plus hauts sommets comme il l’a fait à WrestleMania 36, il a dû avoir sa part de sacrifices. Il soutient que s’il est arrivé où il est aujourd’hui, c’est grâce aux membres de sa famille qui l’ont appuyé dans son rêve.

« Sans mes parents, je ne serais pas où je suis aujourd’hui. Dès l’âge de 11 ans, j’ai embarqué dans la lutte et mes parents ont embarqué dans tout ça en payant pour les galas à la carte. Ils m’ont encouragé de toutes leurs forces », a-t-il soutenu.

Owens n'allait certainement pas oublié sa femme dans ses remerciements. Même si parfois le domicile n'avait pas d'eau chaude, il la remercie de l'avoir toujours encouragé.

« Elle ne m’a jamais dit de me trouver un travail plus sérieux ou d’abandonner mon rêve. Elle a toujours été derrière moi. Sans elle, sans mes parents, sans mes enfants, je ne serais pas là aujourd’hui », a-t-il convenu.

L’entretien traite également de son passage à Montréal en 2018, un gala qui lui a donné des frissons. Owens discute aussi de la vente du chandail Just Keep Fighting, dont les profits vont à des causes qui supportent la santé mentale.