Pour cette dernière chronique Mise-O-Jeu de la saison, je trouve que c’est une belle occasion d’être positif. Nous avons passé la mi-juin, il fait beau, il fait chaud, et le Canadien joue encore du gros hockey! Le Tricolore revient de Vegas, jeudi, avec une égalité 1-1 dans sa série demi-finale contre les Golden Knights, qui est maintenant un 3 de 5. En plus, Montréal aura l’avantage de la glace! Laissez-moi donc mettre mes lunettes roses!

 

Plusieurs amateurs ont répété tout au long de la saison et des séries que la division canadienne était la plus faible de la LNH, et que l’équipe qui allait en sortir se ferait détruire dans le carré d’as, en affrontant une « vraie » équipe. J’espère qu’on peut mettre cet argument derrière nous une bonne fois pour toute. Le Canadien, Roi du Nord, a prouvé qu’il avait sa place sur la même patinoire que l’équipe qui est passée à un bris d’égalité de remporter le Trophée des Présidents, remis à la meilleure équipe de la saison régulière. <

 

Petite nuance, je ne suis pas en train de vous dire que c’est facile, loin de là. Ce sera très difficile pour le Canadien, ce ne sera pas toujours du beau hockey, mais je pense sérieusement que le Canadien a une véritable chance de se rendre jusqu’au bout. Ça peut se faire. 

 

Visiblement, la fièvre des séries m’a frappée, mais elle ne s’est pas rendue chez nos collègues de Mise-O-Jeu, qui ne donnent pas cher de la peau du Tricolore avec leurs offres de paris. Les Golden Knights sont encore les grands favoris, autant pour la série, que pour la Coupe Stanley. C’est logique. Là où je ne suis pas nécessairement d’accord, c’est l’écart. Pour eux, l’option la plus probable pour la suite de la série, c’est une victoire des Golden Knights en cinq matchs. Ça ne concorde pas avec ce que j’ai vu à Vegas depuis quelques jours. Certes, les Knights sont plus talentueux, ça frappe fort et ça va vite. Comme dirait le bon vieux Bob dans le vestiaire des Boys, « Font peur! FONT PEUR! ». Mais c’est quoi, la force du Canadien, les Boys? Ce ne serait pas entre les deux oreilles, peut-être?

 

Oui.Entre les deux oreilles du gars avec les grosses jambières. Carey Price est dangereusement dans sa zone, présentement.. Ce gars-là semble tellement en contrôle devant son filet qu’il en est déstabilisant, même pour les gens dans leur salon. Alors, ça va très bien entre les deux oreilles du gardien, ce qui fait que ça ira de moins en moins bien entre les deux oreilles des joueurs adverses. Tant que Price sera aussi dominant, le Canadien aura une très bonne chance de gagner tous les jours, et contre n’importe qui.

 

Alors, outre Carey Price, quelle est la clé du Canadien? Ce qu’il fait très bien depuis le début des séries : chacun dans la bonne chaise à faire son travail. Cette recette n’est pas magique, mais elle fut tellement difficile à atteindre à Montréal. Dominique Ducharme trouve toujours les bons ajustements, et ça ne fera que continuer en ce sens au cours des prochains matchs au Centre Bell, alors que l’entraîneur-chef du CH profitera du dernier changement. Il ne manquerait plus que le premier but pour filer avec les devants dans la série.

 

Petit rappel que le Canadien a été la première équipe à s’inscrire à la marque dans chacun des neuf matchs qu’il a remporté en séries cette année (Fiche de 9-1), et que l’équipe a remporté ses 21 dernières parties en éliminatoires lorsque l’équipe s’offre trois buts ou plus. On commence à avoir une recette assez élaborée. Pour les amateurs de séries télé, le plan du CH devrait donc ressembler à la populaire devise de Cobra Kai : « Strike First, Strike Hard, No Mercy. ».

 

Ah, les choses que ces lunettes roses me font écrire! J’en viens même à me croire. C’est cette année que ça se passe!

 

Si vous êtes du côté des optimistes, alors allez jeter un coup d'œil aux offres de paris à long terme dans la section séries LNH du MiseOJeu.com. Il est encore temps de faire de bonnes affaires, alors que le Canadien (9,50) est l’équipe avec le meilleur retour potentiel sur votre mise pour la Coupe Stanley.

 

Dans le même ordre d’idées, la course au Trophée Conn-Smythe, où l’on retrouve les quatre gardiens parmi les favoris. Encore là, Carey Price pourrait s’avérer une option payante, en vue d’un sacre du Canadien à la mi-juillet : Dix fois la mise initiale.

 

Une idée folle, il n’y a pas si longtemps, mais qui commence à avoir plus de sens, maintenant qu’ils ne sont plus que quatre dans la course. Alors pourquoi pas le Canadien? Pourquoi pas cette année?

 

Comme plusieurs d’entre vous, j’ai souvent été déçu au fil des ans, alors que chaque printemps se terminait en queue de poisson, après une belle saison et de belles promesses de succès. Par contre, je sens que cette année est un peu différente. Il se passe quelque chose de spécial avec cette équipe, que je ne peux malheureusement pas m’expliquer. Mais, ça semble fonctionner assez bien, jusqu’ici. Je répète sans cesse cette phrase depuis des semaines : Il se passe quelque chose avec cette équipe. Tellement que ma chère épouse n'en peut plus de m’entendre! 

 

Je ne dis pas hors de tout doute raisonnable que le Canadien soulèvera la Coupe Stanley dans quelques semaines, loin de là. Ce sera plus difficile que tout ce qu’ils ont vécu jusqu’ici. Ce que je dis, c’est que l’équipe semble très bien équipée pour ce qui s’en vient devant eux. Alors, pourquoi pas? 

 

Je me ferai peut-être encore mal, et je me ferai peut-être remettre ce texte au visage dans peu de temps, parce que j’étais dans le champ, mais je me dis encore une fois : Il y a quelque chose de spécial avec cette équipe, alors pourquoi pas?

 

Y croyez-vous?

 

Je veux prendre le temps de vous remercier de m’avoir encore une fois fait confiance et suivi tout au long de la saison, avec mes chroniques paris sportifs. Il y a eu des hauts et des bas, mais ce fut, encore une fois, une belle saison et j’ai eu bien du plaisir à vous partager mes choix. En espérant que vous en ayez eu également. 

 

Rendez-vous sur le miseojeu.com pour effectuer vos mises. Jouez toujours de façon responsable et j’espère avoir l’occasion de vous reparler de paris sportifs quelque part à l’automne. 

 

Bon été, bonnes séries, et qui sait, bonne parade!