Ce Suisse - France a pour préambule un casse-tête. Pour Didier Deschamps. La qualification est assurée, la première place à portée très raisonnable de main. Ses Bleus ont six points, quatre buts marqués et sont là où on les attendait. Quatre buts marqués, il faut comprendre qu’il s’agit-là d’un assez bon rendement après deux matches, seule l’Espagne ayant marqué autant, dans cet Euro ultra-défensif. Quatre buts marqués par des attaquants / joueurs offensifs, la force attendue des Bleus avant le tournoi: Payet (2), Giroud, Griezmann. Jusque-là, tout va plutôt bien (emphase sur « plutôt »).

Le casse-tête arrive tout de suite derrière. L’animation offensive n’a pas été à la hauteur (molle face à la Roumanie, extrêmement décevante devant l’Albanie). Deschamps doit choisir à différents niveaux: gérer les joueurs sous avertissement (Kanté, Giroud), ceux qu’il estime en besoin de repos (Payet, Matuidi), ceux qui ont besoin de temps de jeu (Cabaye, Gignac, Sissoko). Il choisit un centre Cabaye - Sissoko - Pogba tout à fait logique. Relance Griezmann et Coman en soutien de Gignac devant.

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