Le ciel s'éclaircit... La France, en quête d'une seconde étoile, s'est qualifiée pour la finale du Mondial 2018, au terme d'une demi-finale à suspense contre la Belgique (1-0), mardi à Saint-Pétersbourg.

Il reste une victoire aux Bleus pour s'élever une nouvelle fois sur le toit de la planète après 1998: dimanche à Moscou, ils partiront favoris contre l'Angleterre ou la Croatie, qui s'affrontent mercredi.

La comparaison entre la jeune génération de Paul Pogba et celle de ses glorieux aînés tient toujours: il y a vingt ans contre la Croatie, Lilian Thuram avait inscrit un doublé venu de nulle part pour envoyer les siens en finale.

Dans les fans zones françaises, dans les bars, dans les salons, ou dans le carré VIP du stade de Saint-Pétersbourg garnie par la présence du président Emmanuel Macron, le soulagement a été énorme au coup de sifflet final, à la hauteur des ennuis posés par le sélectionneur belge Roberto Martinez et ses joueurs.

Déjà décisif contre l'Uruguay, Hugo Lloris a de nouveau sorti des parades salvatrices. D'abord sur un tir en pivot de Toby Alderweireld (21) après un corner, dans une période de domination belge. Puis sur une frappe sèche d'Axel Witsel (82), lors d'une fin de match à suspense.

Marouane Fellaini, avec son 1,94 m, ou Romelu Lukaku ont aussi laissé planer une menace constante dans les airs.

L'attaque française a aussi longtemps calé. La première percée de trente mètres Kylian Mbappé dès le coup d'envoi n'a pas annoncé un feu d'artifice... mais plutôt un festival d'occasions gâchées, par Olivier Giroud, batailleur mais peu inspiré (30, 33, 50) ou Griezmann, qui a envoyé dans le mur un coup franc dangereux (45).

Mbappé avait bien servi Benjamin Pavard, mais le latéral perdait son duel face à Courtois (42) dans la plus chaude alerte bleue en première période.

Griezmann (90+3) ou Corentin Tolisso (90+5) auraient pu doubler la mise dans le temps additionnel et soulager encore ses supporters. Mais pour battre les Diables, il fallait bien jouer avec le feu... et dimanche, c'est l'or qui sera à la portée des Bleus.

« Une finale, cela se gagne, oui, a lancé Didier Deschamps. Parce que celle qu'on a perdue il y a deux ans (Euro 2016 face au Portugal) on ne l'a toujours pas digérée ».