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L'AC Milan est prévenu: l'Inter Milan ne relâchera pas la pression dans l'intense bataille pour le scudetto et est provisoirement repassée en tête de la Serie A avec une victoire de caractère sur l'Empoli (4-2), vendredi en ouverture de la 36e journée.

Les Rossoneri, attendus dimanche sur le terrain de l'Hellas Vérone, ont cru pendant une demi-heure que les Nerrazzurri allaient lâcher du lest, menés 2-0 chez eux après avoir été surpris par deux contres rondement menés par les Toscans.

Andrea Pinamonti, prêté par l'Inter à Empoli, a ouvert la marque (5e) puis Kristjan Asllani a inscrit son premier but dans l'élite (28e) en profitant de l'inattention du défenseur central Stefan De Vrij.

Mais dans le sillage d'un Nicolas Barella déchaîné, à la fois premier récupérateur et artilleur le plus dangereux, et d'un Lautaro Martinez en rage, les Intéristes ont bien réagi pour finir la première période en trombe. Cinq minutes ont suffi pour revenir à égalité, grâce à un centre tendu dévié dans son propre but par Simone Romagnoli (40e) puis une reprise de Lautaro Martinez (45e).

Malgré un gardien toscan héroïque à la reprise, l'Argentin a libéré les 70.000 tifosi ayant rempli San Siro avec son 19e but en championnat (64e), avant qu'Alexis Sanchez ne ponctue d'un quatrième but la belle remontée milanaise (90+4e).

« L'équipe a fait preuve de caractère, on est là », a savouré Simone Inzaghi sur DAZN.

« Cette victoire en remontée contre un adversaire très bien organisé me donne une grande confiance », a ajouté l'entraîneur qui peut encore tout gagner au niveau national (championnat, Coupe et Supercoupe) pour sa première saison sur le banc de l'Inter.

La Juve craque 

S'ils ont laissé de l'énergie à cinq jours de la finale de la Coupe d'Italie contre la Juventus, les Nerazzurri, en tête avec un point d'avance, maintiennent la pression sur le voisin rossonero.

Un nul chez l'Hellas Vérone (9e) dimanche, suffira à l'AC Milan, invaincu depuis 13 matches en championnat, pour reprendre le commandement grâce à une différence de buts particulière favorable.

La Juventus a moins bien préparé sa finale de Coupe d'Italie en s'écroulant de façon assez inattendue en fin de match (1-2) sur le terrain du relégable Genoa, bien décidé à défendre sa place dans l'élite.

Les Bianconeri, malgré un match bien en main depuis l'ouverture du score de Paulo Dybala du droit (48e), se sont fait surprendre dans les ultimes instants. D'abord rejoints par une égalisation d'Albert Gudmundsson (87e), ils se sont inclinés à l'ultime seconde sur un penalty de Domenico Criscito (90+6e).

Une semaine après avoir manqué un penalty capital en fin de match dans le derby contre la Sampdoria (0-1), le capitaine ligurien n'a pas hésité à s'emparer du ballon quand l'arbitre a sifflé une faute de Mattia De Sciglio. Et il n'a pas tremblé pour marquer ce but qui permet au « Griffon » (toujours 19e) de revenir à un point du premier non relégable, la Salernitana (17e).

« Le soccer donne et reprend, aujourd'hui il m'a donné une émotion incroyable. Cette victoire veut dire qu'on est présents...», a souligné Criscito.

La Juventus ne pourra pas se permettre autant de légèreté mercredi, pour défendre son titre en Coupe d'Italie.