Après le dévoilement du tableau simple des dames la veille, les organisateurs du Masters 1000 d'Indian Wells ont procédé au dévoilement du tableau principal du côté masculin, mardi.

Trois joueurs canadiens seront de la compétition à compter de vendredi, soit Milos Raonic (13e tête de série), Denis Shapovalov (24e) et Félix Auger-Aliassime.

Auger-Aliassime, qui a bénéficié d'une invitation, affrontera le Britannique Cameron Norrie (no 48) au premier tour. En cas de victoire, il se mesurerait au 10e joueur mondial, le Grec Stefanos Tsitsipas.

Raonic et Shapovalov étaient assurés d'une place dans le tableau et obtiendront un laissez-passer au premier tour en vertu de leur classement mondial.

Le puissant serveur sera opposé à l'Américain Sam Querrey (no 51) ou à l'Italien Marco Berrettini (no 57), tandis que le gaucher aura l'un ou l'autre de Steve Johnson (no 38) ou Taylor Fritz (no 46) comme défi au deuxième tour.

C'est à ce tournoi qu'Auger-Aliassime avait décroché sa première victoire sur le circuit ATP, au printemps 2018. Il avait défait son compatriote Vasek Pospisil au premier tour avant de s'incliner devant Raonic à l'étape suivante.

Raonic avait atteint les demi-finales à Indian Wells l'année dernière (défait par l'Argentin Juan Martin del Potro), tandis que Shapovalov s'était rendu jusqu'au deuxième tour (défait par l'Uruguayen Pablo Cuevas).

Del Potro est d'ailleurs le champion en titre. Il avait battu le Suisse Roger Federer en finale. Blessé, del Potro a cependant dû annoncer son retrait de la compétition la semaine dernière.

S'il n'y a pas de surprise et que la logique est respectée, les quarts de finale pourraient opposer Novak Djokovic à Dominic Thiem, Rafael Nadal à John Isner, Alexander Zverev à Kevin Anderson et Roger Federer à Kei Nishikori.

Auger-Aliassime motivé par ses récentes performances

Félix Auger-Aliassime a connu de bons moments dernièrement au Brésil. Il a pris part à sa première finale ATP à Rio, puis il s'est incliné en quarts à Sao Paulo, ce qui l'a propulsé au 58e rang mondial.

« C’était vraiment pas les attentes que j’avais en partant en Amérique du Sud, concède le Québécois. Je voulais bien jouer et gagner des matchs, mais d’atteindre ma première finale et après d’enchaîner avec deux autres victoires aussi à Sao Paulo, si on m’avait dit ça avant de partir, j’aurais signé tout de suite. Ç’a été vraiment une belle tournée et c’est ce qu’on cherchait en allant là-bas. J’ai été capable de bien jouer et de vivre de très beaux moments. Avec du recul, c’était probablement le plus beau moment de ma carrière jusqu’à présent. »

Il a particulièrement apprécié l'accueil qu'on lui a réservé à Rio.

« Même en ne me connaissant pas, dès le premier tour contre (Fabio) Fognini, le court 1 était plein. Tout le monde était prêt à nous voir jouer, tout le monde nous supportait. C’était vraiment une belle semaine. De match en match, j’ai été capable d’avoir le public de mon côté. »

Avec son classement actuel, Auger-Aliassime n'aura pas besoin de passer continuellement par les qualifications comme il avait l’habitude de le faire par le passé, ce qui est un grand avantage.

« C’est probablement un des moments très marquants dans la carrière d'un joueur de faire partie des 100 meilleurs. D’avoir eu une wildcard ici avec mes performances, ça aide à la transition sur dur. Après en Europe, je serai probablement dans la plupart des tableaux des Masters européens avant Roland-Garros. C’est pour ça que j’ai travaillé et je suis content de faire partie des 100 maintenant. »

Comme il le souligne, Auger-Aliassime doit faire la transition de l'ocre à la surface dure, ce qui exige quelques ajustements.

« J’ai commencé à m’entraîner hier. C’est sûr qu’au niveau des conditions, c’était très humide en Amérique du Sud. C’est peut-être plus facile pour moi ici. La transition se passe bien. Je ne souffre pas trop physiquement sur le terrain. Sur dur, la balle voyage revient plus vite, mais pour l’instant ça va bien. C’est quand même la surface sur laquelle j’ai grandi. C’est naturel pour moi. »

Par ailleurs, le Canadien Peter Polansky est tombé dès le premier tour du tableau des qualifications à Indian Wells, mardi. Il a été vaincu 6-4, 6-7 (5) et 7-6 (3) par le Slovaque Lukas Lacko.