Le Canadien Milos Raonic a bien commencé la saison sur terre battue en remportant son premier match au Masters de Monte-Carlo, lundi.

Raonic a battu le Monégasque Lucas Catarina en trois manches de 3-6, 6-2 et 6-3 pour accéder au deuxième tour où il retrouvera Damir Dzumhur ou Marco Cecchinato.

Shapovalov freiné à Monte-Carlo

De son côté, Denis Shapovalov a vu sa route être freinée dès le premier tour à ce tournoi de la série 1000.

Le Canadien s'est incliné devant le Grec Stefanos Tsitsipas en deux manches de 6-3 et 6-4.

Shapovalov a connu quelques problèmes sur le plan de la constance au cours de cette rencontre. Il n'a mis en jeu que 42 % des ses premières balles de service tout en commettant un total de 31 fautes directes au cours du duel qui a duré 80 minutes.

Son rival et 71e raquette mondiale a quant à elle été victime de seulement 17 fautes directes contre 13 coups gagnants, un de moins que Shapovalov.

Au prochain tour, Tsitsipas sera opposé à la sixième tête de série du tournoi, le Belge David Goffin.

Djokovic sur la bonne voie

Toujours en quête de son meilleur niveau, l'ancien no 1 mondial Novak Djokovic s'est promené lors de ses débuts sur terre battue en signant une victoire encourageante après avoir touché le fond au États-Unis.

Djokovic facilement au 2e tour

Battre son compatriote, le Serbe Dusan Lajovic, 93e mondial, en moins d'une heure (6-0, 6-1) n'a rien d'un exploit pour un joueur du statut de Djokovic, l'un des meilleurs de tous les temps.

On parle là du quatrième plus titré de l'histoire en Grand Chelem – 12 trophées à égalité avec l'Australien Roy Emerson – derrière l'Américain Pete Sampras (14) et ses deux grands rivaux Rafael Nadal (16) et Roger Federer (20), de retour au sommet depuis l'an passé. Et d'un champion qui a enchaîné les quatre majeurs à la suite entre juillet 2015 et juin 2016.

Mais depuis son triomphe à Roland-Garros, après trois échecs en finale (2012, 2014, 2015), rien ne va plus. Le Belgradois, 30 ans, a cumulé les déboires, entre contre-performances, moral en berne et surtout une vilaine blessure au coude droit qui l'a contraint à zapper la seconde moitié de saison 2017 et à subir une opération en février.

Comme il l'a souligné au micro de Canal Plus, le Serbe ne jouait sur le court Rainier III « que (son) septième match depuis juillet » (NDLR : 4 V-3D en 2018).

Il « manque encore de rythme » mais c'est déjà mieux qu'à Indian Wells et Miami où il avait chuté d'entrée contre le 109e mondial, le Japonais Taro Daniel puis face au Français Benoît Paire (alors 47e), pourtant gêné par un dos douloureux.

Du mieux pour Nishikori

Après ce fiasco, « Djoko » a voulu renouer avec les bonnes vieilles recettes, qui lui avaient permis de se hisser au sommet. Il a ainsi rompu sa collaboration avec Andre Agassi et Radek Stepanek pour rappeler, juste avant Monte-Carlo, l'entraîneur slovaque Marian Vajda, présent à ses côtés de 2006 jusqu'à avril 2017... à Monte-Carlo.

« C'est un nouveau départ (...). Il m'apporte beaucoup de choses positives et connaît très bien mon jeu », a souligné l'actuel 13e mondial, qui devra élever son niveau au prochain tour.

Ce sera face au Croate Borna Coric, demi-finaliste à Indian Wells et quart-de-finaliste à Miami, qui a écarté sans ménagement le vétéran français Julien Benneteau (6-2, 6-3), dont c'est la dernière saison.

Le Japonais Kei Nishikori a lui signé sa première victoire contre un membre du top-20 depuis janvier 2017, en renversant (4-6, 6-2, 6-1) le Tchèque Tomas Berdych (18e), finaliste en 2015. Et ce, malgré des douleurs au poignet droit, celui qui l'avait contraint de ranger sa raquette pendant cinq mois avant un retour en pointillés en janvier.