Eugène Lapierre ne sait pas encore sous quel format, mais il a été sans équivoque, il y aura une Coupe Rogers en 2021.

Le vice-président chez Tennis Canada et directeur de la Coupe Rogers y est allé de cette affirmation lors de son passage au 5 à 7.

Alors que les circuits de l’ATP et de la WTA ont été mis sur pause au printemps dernier avec la pandémie de la COVID-19, certains tournois ont eu lieu vers la fin de l’été, dont les Internationaux des États-Unis.

Les tournois habituellement tenus annuellement à Montréal et Toronto n’ont pas été disputés et même s’il ne sait pas si des partisans pourront être sur place ou pas l'an prochain, Lapierre est d’avis que ce scénario ne se répétera pas.

« Même s’il n’y a aucun spectateur, on va présenter le tournoi, a-t-il confirmé. Ce qu’il y avait de différent cette année, c’est que les frontières étaient fermées, la quarantaine était obligatoire. Le tout est arrivé à quelques semaines de l’organisation du tournoi. »

« C’est certain qu’on veut tenir le tournoi, que ce soit sans spectateur, avec un nombre de spectateurs limités ou le retour à la normale, on l’espère. C’est ce qu’on aimerait, mais on va voir comment ça se développe. »

D’ailleurs, Lapierre a tenu à se faire rassurant pour les prochaines présentations de la Coupe Rogers. Les succès passés font en sorte qu’il ne craint pas pour l’avenir de cet événement.

« Je ne crois pas que notre tournoi à Montréal soit en danger. Il a énormément de succès, les joueuses et joueurs aiment venir et les gradins sont toujours remplis », a-t-il rappelé.

Le vice-président de Tennis Canada ne cache pas cependant que l’année 2020 a été douloureuse pour l’organisation.

Lapierre a rappelé que Tennis Canada a été forcé d’avoir recours à plusieurs mises à pied pour l’équivalent de 40 % de la masse salariale, en plus des coupes à 60 % dans le développement.

Son souhait est que Tennis Canada se relève et retrouve sa stature d’avant la pandémie le plus tôt possible, pour ensuite attaquer de nouveau des projets qui doivent être actuellement mis sur la glace, dont celui d’un toit rétractable sur le stade IGA.

« On veut revenir sur nos deux pieds, reprendre nos programmes de développement, rebâtir le tournoi à 100 % si ce n’est pas l’an prochain, ce sera en 2022. Ensuite on pourra parler de ce genre de projet », a-t-il fait savoir, rappelant qu'il aura besoin de l'aide le moment venu des différents paliers de gouvernement.