La pluie a empêché le coup d'envoi samedi à Biot, près de Nice sur la Côte d'Azur, de l'Ultimate Tennis Showdown (UTS), et repoussé à dimanche les premiers matchs de cette compétition imaginée par Patrick Mouratoglou dans un format destiné à attirer un nouveau public.

La volonté de Mouratoglou est de proposer dans l'enceinte de son Academy, dans l'arrière-pays niçois, un nouveau type de compétition dont l'objectif est d'attirer un public plus jeune: sur cinq week-ends d'affilée, à raison de dix matches par week-end, dix joueurs choisis par l'organisation pour leur talent, leur personnalité et leur style de jeu, s'affrontent sous la forme d'un championnat. Puis les six mieux classés jouent une phase à élimination directe (les 2 premiers directement qualifiés pour les demies, les 4 suivants en quarts).

La formule s'exonère de nombreux éléments qui ont fait du tennis l'un des sports majeurs dans le monde: le code de conduite, le public, les médias, les traditions, les instances et même certaines règles.

En outre, pour équilibrer les matchs, les joueurs ont à disposition des cartes UTS qu'ils peuvent utiliser pour se donner momentanément un avantage (3 balles de service ou point gagnant compte triple, par exemple), ou au contraire infliger un handicap à l'adversaire (qui peut par exemple être privé d'une balle de service).

Pour cette première édition, sont engagés Dominic Thiem (3e mondial), Stefanos Tsitsipas (6e), Matteo Berrettini (8e), David Goffin (10e), Benoît Paire (22e), Richard Gasquet (50e), Feliciano Lopez (56e), Lucas Pouille (58e), Alexei Popyrin (103e) et Dustin Brown (239e).

Le Québécois Félix Auger-Aliassime (20e) devait participer à cette nouvelle compétition, mais a été forcé à y renoncer en début de semaine, lui qui soigne une blessure.

Mouratoglou, qui est le coach de Serena Williams, espère que l'UTS va devenir un circuit parallèle au circuit ATP, mais assure ne pas vouloir entrer en concurrence.