La nouvelle no 1 mondiale Ashleigh Barty va entamer Wimbledon reposée et à l'aise, a confié l'Australienne samedi après quelques jours passés loin des courts.

« C'était bien. Ces deux derniers jours ont été très bons. C'était sympa de rester quelques jours en dehors des courts et de recommencer à frapper la balle jeudi », a déclaré la joueuse, qui a récemment remporté le tournoi de Birmingham dimanche dernier, avant de s'accorder du temps pour soigner son bras endolori dans la semaine. 

« Tout s'est bien passé pour ce qui est de la surveillance de notre charge de travail. Alors, je me sens bien », a déclaré la dernière gagnante de Roland-Garros. 

« C'est un peu bizarre d'arriver à Wimbledon après n'avoir joué qu'un seul tournoi sur gazon, mais nous avons l'impression d'avoir très bien frappé la balle. Nous sommes à l'aise avec l'herbe sous nos pieds. Maintenant, il s'agit de continuer à faire les petites choses comme il faut lors de mon premier tour », a-t-elle ajouté. 

À l'aise sur le gazon, l'Australienne a espéré pouvoir profiter du Grand Chelem londonien. 

« C'est impossible de le jouer comme un tournoi normal parce que Wimbledon n'est pas un tournoi normal. Pour nous, c'est l'une des semaines les plus incroyables du calendrier. J'essaie de venir ici et d'en profiter », a-t-elle confié.

« Les jours où vous ne jouez pas, il s'agit de vous détendre, d'essayer de vous entraîner, mais surtout de rester aussi frais que possible, de rester dans l'instant présent et d'essayer d'en profiter autant que vous le pouvez », a ajouté la joueuse âgée de 23 ans.

Osaka soulagée de ne plus être no 1

Naomi Osaka est libérée d'un poids après avoir récemment perdu sa première place mondiale au profit de Barty, a confié la Japonaise samedi.

« Mentalement, c'était beaucoup plus de stress et de pression que je n'aurais pu l'imaginer », a expliqué la joueuse âgée de 21 ans en conférence de presse.

« Je ne pense pas qu'il y avait quoi que ce soit qui aurait pu me préparer à cela, surtout que j'ai tendance à trop réfléchir. Donc oui, je pense que c'est mieux pour moi maintenant d'être, j'allais dire moins bien classée, (...) d'être no 2 ici », a continué Osaka, en quête de son troisième tournoi du Grand Chelem.

« Je n'ai pas besoin de penser à défendre le classement ou quoi que ce soit d'autre », a-t-elle apprécié. 

« Il n'y a pas forcément plus de problèmes (à être no 1), mais je réfléchis trop », a-t-elle ajouté.