Katerine Savard, Mary-Sophie Harvey, Rebecca Smith et Margaret Carol Mackenzie Padington ont terminé au huitième rang de la finale du relais 4 x 200 m libre, jeudi, aux Championnats du monde de la FINA présentés à Budapest, en Hongrie.

Aussi huitièmes des préliminaires en matinée, les Canadiennes n’ont pas réussi à améliorer leur rang, mais ont obtenu un meilleur chrono en soirée. En finale, elles ont parcouru la distance en 7 min 55,57 s et en qualifications elles avaient stoppé le chrono à 7 min 56,49 s.

« Nous voulions juste faire du mieux que nous pouvions en finale, a indiqué Marie-Sophie Harvey. Nous avons réussi à être plus rapides, alors notre objectif est atteint. C’était les premiers Mondiaux de la plupart d’entre nous. Nous sommes une très jeune équipe. Je pense qu’on peut vraiment faire de bonnes choses dans l’avenir. »

La nageuse québécoise avait déjà pris part à des Championnats du monde juniors, mais disputait pour la première fois le prestigieux événement au niveau senior.

« C’est sûr que ça nage plus vite, mais le plus impressionnant cette semaine était l’ambiance! Il y avait du monde dans les estrades, c’était spécial. Quand j’ai levé la tête avant ma première course, j’ai réalisé que j’étais aux Mondiaux! » a-t-elle confié.

Au 100 m libre féminin, Sandrine Mainville ne s’est pas qualifiée pour la finale. Avec son chrono de 54,01 s, la Bouchervilloise a pris le 13e rang du classement des demi-finales et seulement les huit premières avançaient au tour des médailles.

En action au 200 m brasse, Ashley McGregor a elle aussi été éliminée en demi-finales. Elle a enregistré un temps de 2 min 25,75 s et s’est classée 14e au total.

« Je suis contente parce que j’ai nagé deux fois en dessous de 2 minutes 26 secondes. Ce n’était pas mes meilleurs temps à vie, mais c’était de bons temps pour moi. Mon objectif en venant ici était de participer à des demi-finales, alors je suis très contente de ce que j’ai fait », a commenté McGregor.

Les Américains s'illustrent

Chase Kalisz (200 m quatre nages), Caeleb Dressel (100 m) et le relais féminin (4 x 200 m) ont mis les États-Unis à l'honneur en décrochant trois des cinq titres de champions du monde mis en jeu jeudi.

Il n'avait encore jamais rien gagné tout seul. À 20 ans, comme un grand, Caeleb Dressel a frappé un grand coup en signant un chrono exceptionnel (47,17) pour s'imposer lors de la finale du 100 m, que le Français Mehdy Metella a terminée à la troisième place.

Le jeune Américain, sacré avec le 4 x 100 et le relais mixte, a tout simplement signé le neuvième temps de l'histoire, dominant son compatriote Nathan Adrian (47,87) et Mehdy Metella (47,89).

Pour Metella, qui avait signé le meilleur temps des qualifications la veille, ce n'est pas vraiment une déception puisqu'il est devenu le sixième Tricolore médaillé sur la distance reine, le troisième en bronze.

« Je suis sur le toit du monde! Si vous m'aviez dit que ça serait mon premier titre de champion du monde, je vous aurais ri au nez il y quatre mois, quand j'étais trois secondes plus lent », a confié Dressel, tout sourire.

« C'est génial de lutter avec Nathan, il n'y a rien de mieux que de voir les Américains tout en haut », a-t-il ajouté.

Tout en haut, les Américaines le sont restées une nouvelle fois. Sur les huit dernières finales du 4 x 200 féminin, la Team USA s'est imposée à sept reprises. La dernière en Hongrie, donc, avec une Katie Ledecky une nouvelle impériale.

Longtemps à la lutte avec les Russes et les Chinoises, les Américaines ont fini fort avec une Ledecky XXL et avide de préserver ses chances de réaliser un quintuplé de médailles. En 7 min 43 sec 69, elles terminent devant les Chinoises et les vice-championnes olympiques australiennes.

Après s'être imposée sur 400 m, 1500 m et 4 x 100 m, Ledecky peut décrocher sa cinquième et dernière médaille samedi, à condition de dominer le 800 m. Seul le 200 m lui a échappé en Hongrie.

Enfin, Kalisz a succédé à ses glorieux aînés sur 200 m quatre nages. Michael Phelps (de 2003 à 2007) puis Ryan Lochte (de 2009 à 2015) ont dominé la distance mais, absents pour cause de retraite et de suspension respectivement, ils ont laissé un gamin de 23 s'installer sur la plus haute marche du podium.