L'ancien secrétaire général des Nations unies, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, a été élu jeudi à la présidence de la commission d'éthique du Comité international olympique, lors de la 131e session qui se tient à Lima.

Ban Ki-moon, 73 ans, a effectué deux mandats de secrétaire général de l'ONU (de 2007 à 2016). Il avait succédé à ce poste au Ghanéen Kofi Annan.

Il succède à la présidence de la commission d'éthique du CIO au Sénégalais Youssoupha Ndiaye, en poste depuis 2007. Cette commission a le pouvoir d'ouvrir des enquêtes à l'encontre des membres du CIO et de proposer des sanctions ensuite prononcées par la commision exécutive.

« Je ferai tout mon possible pour améliorer la responsabilité et la transparence de cette grande organisation afin que nous puissions jouir de la confiance du reste du monde », a déclaré Ban Ki-moon devant la presse.

Sa nomination intervient au moment où la justice brésilienne enquête sur des soupçons de corruption dans l'attribution des jeux Olympiques 2016 à Rio visant notamment Carlos Nuzman, ex-membre brésilien du CIO et patron du comité de candidature et d'organisation des JO de Rio.

De plus, le mouvement olympique est loin d'être serein à cinq mois de l'ouverture des Jeux d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud, du fait des tensions liées à la Corée du Nord et de l'incertitude qui pèse, comme avant les Jeux de Rio, sur la participation ou non des athlètes russes en raison des accusations de dopage généralisé.

« Je peux vous assurer que les Jeux olympiques de Pyeongchang seront un endroit où les athlètes pourront s'exprimer sans inquiétudes », a encore déclaré Ban Ki-moon.

« La Corée du Sud travaille de façon très étroite avec de nombreux pays comme les Etats-Unis et les membres du Conseil de sécurité de l'ONU pour résoudre la question nucléaire nord-coréenne », a-t-il ajouté.