Breakdance, surf, escalade et skateboard: le comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) de Paris-2024 va dévoiler jeudi une liste de sports invités, qui doit encore être validée par le CIO, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Interrogé par l'AFP, le COJO, qui doit faire son annonce jeudi matin à La Défense Arena, n'a pas confirmé cette information.

Cette sélection, qui s'ajouterait aux 28 sports déjà au programme, doit encore être validée par le Comité international olympique (CIO). Le breakdance, une danse acrobatique issue de la culture hip-hop, ferait sa première apparition aux Jeux olympiques en 2024 alors que les trois autres sports sont déjà invités à Tokyo-2020.

Le karaté et le baseball/softball, présents comme sports additionnels au Japon, sont également candidats, tout comme la pétanque et le squash, qui fondent de grands espoirs pour être à Paris-2024.

Au total, au moins une vingtaine de disciplines rattachées à des fédérations reconnues par le Comité international olympique (CIO), ont postulé auprès du COJO.

Selon le processus prévu, Paris-2024 doit soumettre cette liste au Comité international olympique (CIO), qui doit normalement trancher en décembre 2020, après les JO de Tokyo.

Le breakdance est apparu aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Buenos Aires en 2018, sous forme de duels départagés par des juges. Les candidats pouvaient se qualifier en envoyant une vidéo en ligne. Cette discipline est rattachée à la Fédération mondiale de la dans sportive (WDSF).

Le CIO et le COJO avaient annoncé que le nombre de sportifs accueillis serait plafonné à 10.500 pour les JO de Paris-2024, ce qui limitait les chances des sports collectifs. Le COJO avait aussi indiqué que les sports invités ne devaient pas nécessiter de nouvelles constructions d'équipements pérennes.

Pour le surf, Biarritz, alliée à trois communes landaises (Capbreton-Hossegor-Seignosse) a déjà déposé un dossier pour accueillir la discipline, tout comme Lacanau (Gironde).

A ce stade, le budget des JO de Paris-2024 s'élève à 6,8 milliards d'euros.