KAZAN, Russie – Le Canada a terminé les championnats du monde juniors de plongeon de la FINA 2016 sur une bonne note, dimanche, avec deux finalistes au tremplin féminin de trois mètres chez les 14-15 ans.

La compétition d’une semaine a vu deux médailles pour la Montréalaise Olivia Chamandy.

« C’était la plus forte équipe que nous avons eue aux championnats du monde juniors dans les huit dernières années, a dit Mitch Geller, le directeur technique de Plongeon Canada. En fonction des résultats fantastiques dans les rondes préliminaires, de quelques ratés de peu et bien sûr de nos spectaculaires médailles, le potentiel est là pour possiblement quatre médailles aux championnats du monde juniors dans deux ans. »

Dimanche, Mia Vallée, de Beaconsfield, au Québec, a terminé sixième avec 368,00 et Margo Erlam, de Calgary, 12e avec 333,40 points. Yixian Liang, de Chine, a gagné la médaille d’or avec 408,60. Maria Cobourn, des É.-U., s’est classée deuxième avec 398,35 et Xiaojie He, de Chine, troisième avec 397,00.

Cela a été une solide semaine pour Vallée qui a aussi terminé quatrième au tremplin synchronisé de trois mètres avec Chamandy et 12e au tremplin d’un mètre. C’était une deuxième finale pour Erlam qui a aussi terminé huitième à la plateforme.

À la tour masculine de 10 mètres chez les 16-18 ans, Gabriel Corriveau, de Terrebonne, au Québec, a terminé 14e et Alexandre Corriveau 17e.

Chamandy a été la vedette individuelle de la compétition pour le Canada. Elle a gagné des médailles de bronze au tremplin d’un mètre et à la tour de 10 mètres et quatrième au tremplin synchronisé de trois mètres et dans l’équipe mixte par équipe.

C’étaient les premières médailles du Canada aux championnats du monde juniors depuis 2010 quand l’olympienne de Rio Pamela Ware avait gagné la médaille de bronze au tremplin d’un mètre.

« Avec notre prochaine génération de jeunes hommes exceptionnels prêts à se battre pour des places sur le podium au niveau mondial, notre relève est plus profonde que jamais, a dit Geller. Notre équipe féminine continuera de démontrer la force qui est devenue la signature du plongeon canadien. Avec cela en tête, nos espoirs pour les Jeux olympiques de 2020 et 2024 semblent effectivement brillants.